Un petit assortiment d’images pour évoquer les rencontres,
les évènements
qui font que nous sommes en contact à cette seconde précise…
Et
si vous voulez nous aider à l’être plus souvent et réellement, rendez-vous sur
Ulule : http://fr.ulule.com/francois-villon/
![]() |
C’est pas moi qui le dit, c’est Michel Kemper ! http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2012/04/29/bruno-daraquy-pcc-francois-villon/ |
« Le voyage est souvent plus beau et intéressant que la
destination finale. » vous diront les vrais sages chinois…
Mouais…
Eh ben, moi, je peux vous dire que j’ai eu le temps d’admirer le
paysage !
C’est au vingtième siècle, vers l’âge de 17 ans, que je découvre
Villon et que je m’y intéresse.
Tout est à faire. Se renseigner sur le bonhomme, essayer de
pénétrer dans sa poésie avant de commencer à rêver d’un livre, de dessins, de
chanson et d’un spectacle.
Si j’osais, j’embrayerais par un « on n’est pas sérieux
quand on a 17 ans »… J’ose.
À l’époque, la doc se trouve en bibliothèque, faut
photocopier, prendre des photos en faisant gaffe de pas gâcher la pellicule.
On est encore loin des mitraillages numériques et des selfies.
Je photographiais alors dans les
musées, le châteaux, les vieilles villes tout ce qui était susceptible
de me servir…
Et puis, je n’échappe pas « au club en kaki ».
Comme je suis bien décidé à ne pas me laisser gagner par la connerie ambiante.
J’en profite pour bosser l’écriture, le dessin et pour lire et relire Villon
avec Brassens et Reggiani dans les esgourdes.
Coup de bol, dans le bureau où je suis affecté (car je tape à la machine AVEC les dix doigts, ne
l'oublions pas ! ) je tombe sur un mec qui deviendra mon
meilleur ami : Patrice Corbisé, « Corbiche ».
Evidemment on cause « chanson » et il me fait
connaître Hubert Félix Thiéfaine. « Et il est tout seul ! »
ajoute t-il derrière ses moustaches (qu’il n’avait pas encore perdues - voir
plus bas, spot- « 11 jours pour
François Villon » du 17 octobre).
Et comme il gratte un peu la guitare, on se dit qu’il est plus
marrant de créer des chansons que d’aller se saouler la gueule comme le veut la
tradition des griftons désœuvrés et soucieux d’être aussi crétins que ceux des
classes précédentes.
C’est parti.
Quelques accords plus tard,
on a la satisfaction d’avoir mis la « Ballade Finale » et la
« Ballade de Mercy » en musique. Comme le gars Corbiche a une bonne
voix, ça a déjà de la gueule. Et l’idée d’un spectacle de chansons commence
vraiment à me chatouiller.
Je passe sur tout ce que j’ai pu raconter dans (« 11 jours
pour François Villon » et qui a plutôt trait au dessin) pour mentionner
les étapes qui m’ont conduit à vous raconter tout ça aujourd’hui.
De retour à la vie « normale », je continue de faire
des chansons avec Corbiche.
Et, de copains en copines de ma sœur, je rencontre une bande de
zouaves épatants qui font du rock, du jazz rock et qui acceptent de nous aider Corbiche et moi, en enregistrant
les deux ballades + des instrumentaux de leur composition…
Je raconte tout ça dans la deuxième partie du « François
Villon, corps à cœur ».
Il y a Cristian Huet (l’homme au Dulcimer) et les frères Giglio
que j’ai connu en culottes courtes dans la cour de récréation et puis il y a
celle qui deviendra Lulu Borgia et qui va me permettre en travaillant avec
elle, de signer de vraies chansons, boulonnées, bichonnées, arrangées, apprêtées aux p’tits oignons.
Huet aux guitares et les Giglio au violon et batterie sont aussi
de la partie et bientôt, nous rejoindront le fantastique (et fantasque !)
pianiste qu’est Sylvain Durand, et l’excellente violoncelliste, Gaëlle Le
Buzullier.
Plus tard encore, arriverons Etienne Gauthier aux claviers dont
on peut entendre actuellement les musiques dans l’émission de télé « Un
jour, un destin » et l’autre Gauthier : Jérôme, encore un guitareux
de première bourre !
La première formation borgiesque
avec Cristian Huet, Sylvain Durand,
Bruno Giglio, Lulu Borgia et Gaelle Le
Buzullier et ma pomme qui se
prend le chou dans le cadre… Cristian, Bruno et Lulu
accompagnèrent
Corbiche lors d’un enregistrement « à la sauvage » de
deux textes
de Villon !
L’image ci-contre est tirée du premier album de
Lulu Borgia « Luxe, Bordel
et Voluptés » chez Média 7. Nous étions
sous le label Moby Dick dirigé
par Michel Pagiras et Noël Balen. Le même Noël
Balen qui a cosigné
récemment les scénarios des téléfilms « Le sang de la
vigne »
avec Pierre Arditi. Passionné de jazz, il vient de sortir un
recueil poétique
« Mingus Erectus » au Castor Astral.
La technique de réalisation de l’image ci-dessus
?…
Photocopies, aquarelle, gouache blanche, crayons de couleurs…
![]() |
Lulu
Borgia en haut de la rue de Belleville, telle que je l’ai représentée dans le récent « Encyclope » consacré à Paris (édit Milan) |
J’ écrirai quatre albums pour Lulu Borgia.
Et, dans la fièvre électrique des concerts et des premiers
contrats, elle me présentera Malto et Lou Saintagne avec qui je vais aussi
créer des chansons dans des genres très différents.
Corbiche est également de toutes les représentations, de toutes
les dingueries, tour à tour artificier chargé de déclencher sur scène le
brouillard londonien d’où sortira Lulu, ou majordome énigmatique (tel
qu’on peut le voir dans le « Monsterland T2 » qui vient de sortir
chez Yil).
D’autres fois, c’est une poupée maléfique (et je crois,
sanglante) qu’il enverra danser au bout d’une cordelette contre les murailles
du Tourtour, merveilleuse petite salle souterraine parisienne dirigée alors par
Jean Favre où nous croisions Juliette, Mano Solo ou Pascal Mathieu (Vous
connaissez pas ?… C’est pas compliqué : c’est un auteur et chanteur
de génie ! Je parle du vrai génie. Pas du « géniaaaaal » que
barrissent les cons à tout bout de champ.)
C’est pendant la même période que j’assiste à un spectacle
étonnant : « Barbaroque » avec un interprète, non moins étonnant
Jean-Luc Debattice ! Une vraie gueule de cinéma, le genre Klaus Kinski,
une très belle écriture et une voix profonde et sardonique qui vous embarque en
plein Fantastique, en pleine Fantaisie, en pleine Poésie.
Ça me plait tellement, que je me fends d’un papier pour le
fanzine « irrégulier » (et éphémère) « Poison » que
j’animais avec d’autres membres « historiques » de la « bande à
Lulu ». Je l’ai d’ailleurs conservé… Et comme on n’avait pas encore d’ordi pour faire la mise en page,
c’est à cette bonne vieille colle Uhu, à ma machine à écrire (électrique !
S’il vous plait !) et à mes petits doigts boudinés que je m’en remettais…
Y’a pas à dire… Je suis vraiment pas un
manuel… Bon, la mise en page est assez nullos mais le cœur y est et
l’admiration pour la prestation de Debattice, sincère !
Je ne me doutais pas que Jean-Luc signerait un jour la préface
de « François Villon, corps à cœur »
… et quelques années plus tard…
Voici un extrait de la préface
écrite par Jean-Luc Debatticepour mon « François Villon, corps à cœur »…
|
![]() |
Jean-Luc Debattice, interprète le
rôle de Garnier, le clerc de Guichet, dans «
François Villon, Corps à cœur »
le temps de l’enregistrement d’une démo au Forum Léo Ferré.
|
Donc de fil en aiguille, à l’occasion d’un passage de Lulu
Borgia à « La Colombière » que dirigeait Michel Valette, un immense
bonhomme ayant programmé Barbara, Perret, Ferrat, Gainsbourg et d’autres
« monstres » du même acabit, je tombe sur un gars qui balance du « Gaston
Couté »… Vous pensez si ça me parle ! Le côté patoisant des poèmes me
rappelle furieusement mon Berry natal et les textes sont d’une qualité, d’une
profondeur, d’une drôlerie et d’un humanisme saisissant.
J’ai découvert cet auteur à travers les très talentueuses mises
en musique et interprétations de Gérard Pierron.
Mais là, à « La Colombière », je vois mon Daraquy,
habité, incandescent, terriblement présent, scandant les vers du plus beauceron
des montmartrois ou du plus montmartrois des beaucerons. Inutile de dire que ça
déménage !
En voyant le spectacle, je me dis que ce gars-là camperait un
parfait Villon.
Je vais le saluer à la fin du spectacle. On discute un peu, mais
je n’ose lui proposer l’affaire vu que je ne le connais pas bien, que j’ai rien
de vraiment concret à lui montrer et que j’ai un peu peur qu’il me prenne pour
un de ces doux dingues velléitaires que les artistes rencontrent invariablement
à la fin de leurs prestations.
Donc, je la ferme. Mais je garde précieusement le nom de Daraquy
dans un coin de ma tronche. Sait-on jamais…
C’est pourquoi, des années plus tard quand il me demandera à
« L’Européen » si ça me dirait de lui écrire une chanson, je lui
proposerai illico d’interpréter ce que vous allez bientôt pouvoir écouter
puisque que notre opération Ulule http://fr.ulule.com/francois-villon/, toujours en cours, est
en train de réussir au-delà de nos espérances.
Vous pouvez continuer à y participer. Je viens d’avoir Yannick
Bunel de Yil édition au téléphone, il fait déjà chauffer ses machines pour
envoyer les livres, sérigraphies, cartes postales, affiches aux contributeurs….
Quant à moi, vu notre succès, je peux me mettre immédiatement à
réaliser mes aquarelles « bonus » !
Bref, éditeur, auteur, interprète, compositeur, musiciens,
directeur artistique… on est tous surexcités !
Alors allez-y ! car maintenant, notre objectif est de
réunir assez d’argent pour vous présenter le vrai et grand spectacle que sera
« François Villon, corps à cœur » dans toute sa dimension
théâtrale !
Comme le dit Bruno, il nous faut « 200% de
réussite ! »…
Et comme j’ai tendance à croire aux miracles, ces temps-ci…
Pour ceux
qui découvrent cette page ou qui arrivent en cours d’opération, vous pouvez
lire l’article que le progrès a consacré à Bruno Daraquy et à « François
Villon, corps à cœur » ici http://www.leprogres.fr/loire/2016/10/11/sur-les-traces-de-francois-villon ainsi que le papier de Michel Kemper
consacré à la création de « Frères humains, 17 chansons autour de François
Villon »
ici http://www.nosenchanteurs.eu/…/bruno-daraquy-pcc-francois-…/
On peut suivre l’évolution de l’opération et aussi trouver des extraits du livre, des illustrations et des documents sur :
http://jp-joblin.blogspot.com
https://www.facebook.com/spectaclesbrunodaraquy/?fref=ts
https://www.facebook.com/Jean-Pierre-Joblin-textes-et-des…/…
Vous pouvez en apprendre encore plus sur ce projet et le futur spectacle qui en découlera en écoutant Bruno Daraquy vous en parler de vive voix dans l’émission de « La clé des ondes ». Il suffit de cliquer sur ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=pJrGeI5eO-M
Un petit teaser, vous permet également d’entendre des extraits de chansons enregistrés pendant des répétitions.
https://www.youtube.com/watch?v=MS90RUzfXYs
ici http://www.nosenchanteurs.eu/…/bruno-daraquy-pcc-francois-…/
On peut suivre l’évolution de l’opération et aussi trouver des extraits du livre, des illustrations et des documents sur :
http://jp-joblin.blogspot.com
https://www.facebook.com/spectaclesbrunodaraquy/?fref=ts
https://www.facebook.com/Jean-Pierre-Joblin-textes-et-des…/…
Vous pouvez en apprendre encore plus sur ce projet et le futur spectacle qui en découlera en écoutant Bruno Daraquy vous en parler de vive voix dans l’émission de « La clé des ondes ». Il suffit de cliquer sur ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=pJrGeI5eO-M
Un petit teaser, vous permet également d’entendre des extraits de chansons enregistrés pendant des répétitions.
https://www.youtube.com/watch?v=MS90RUzfXYs
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