mercredi 27 avril 2016

EXPOSITION MONSTERLAND


A l’occasion de la sortie du nouveau « Monsterland » le 4 mai, la bibliothèque de Dun-sur-Auron (18) présentera jusqu’au 30 mai une petite exposition mettant en évidence les liens que le livre entretient avec certaines œuvres littéraires de Maupassant, Sand, Poe, Baudelaire, Villon, certaines peintures de Rossetti, Degas et bien sûr la ville de Dun quand elle s’appelait









Etude d’une « serpentine »









Si vous allez à Saint-Menoux dans l’Allier, oserez-vous pénétrer dans l’église pour glisser votre tête dans le déberdinoire qui s’y trouve ?… Surtout ne touchez pas le monument, vous récupèreriez la folie de tous les dingues précédents !




J’ai déjà vu ces tronches quelque part, mais où ? ? ?

vendredi 15 avril 2016

LE NOUVEAU « MONSTERLAND »


Dans quelques jours sortira le nouveau «  Monsterland » chez Yil édition.



Le 7 mai, j’aurai la joie de le dédicacer à Dun-sur-Auron puisque l’une des histoires « Les bijoux du Diable » se déroule dans ma ville natale.

Dans cette nouvelle, j’ai imaginé une extension à certains faits relatés par Alexandre Dumas dans un roman méconnu : « La main droite du sire de Giac ».

En se basant sur des faits historiques, ce cher Alexandre y raconte comment le triste sire de Giac, un temps argentier de Charles VII, garda pour lui l’argent destiné aux chevaliers bretons du connétable Arthur de Richemond alors bien occupés à batailler contre l’anglois et comment, par manque de moyens, ils subirent de lourdes pertes.

Furieux, le connétable pourchassa Giac, le captura et n’eût aucun mal à convaincre le roi que son argentier particulièrement cupide et violent, avait vendu son âme et sa main droite au Diable.

C’est ainsi que le maudit se retrouva incarcéré à Dun-le-Roy.

Avant d’être exécuté il demanda au bourreau de lui trancher la main diabolique avant de la jeter dans les eaux vertes de l’Auron. Ainsi fut-il…

Tout ce qui précède est parfaitement historique !



Dans « Les bijoux du Diable », cette main revient !…



« La chevauchée de Giac » a inspiré à mon camarade Olivier Le Discot une très belle illustration.

Tout au long des pages, Olivier nous livre comme dans le premier tome, ses étonnantes « fausses vraies photos ». Je me suis également fendu de quelques illustrations comme « la Malle-Poste », ainsi que d’une série de vrais faux documents photographiques et autres culs-de-lampes…

Une fois de plus, le livre se présente tout en trompe-l’œil.

Une fois de plus, nous replongeons dans un
En arrière-plan, on reconnaît une tour du vieux châtelet de Dun-sur-Auron.


Sur la pleine lune se découpe la silhouette médiévale du beffroi de Dun-sur-Auron.


Ajouter une légende



Des photos, des gravures, des peintures, des coupures de journaux viennent étayer le propos. Un abbé et garçon de café apportent des témoignages saisissants.


C’est dans la « Malle-Poste » que nos ancêtres, Balthazar Joblin  et Philémon Le Discot,  embarquèrent pour la troublante aventure de « L’anamorphose »…


Au loin, bien évidemment, c’est Dun-sur-Auron ! Dun for ever !

Tagada ! Maître Le Discot (alias Oliverio El Toxid) signe là une bien belle illustration !



Encore un chouette visuel de Le Discot !

Deux pour le prix d’un !



univers proche de celui d’Edgar Poe, de Maupassant et même de Tim Burton.

Vous pouvez vous rendre sur le blog  http://monsterlands.blogspot.com pour y voir d’autres éléments relatifs aux histoires développées.

On peut notamment y entendre un enregistrement « d’époque » sur rouleau de cire du fameux pharmacien spirite, Anatole Pécud, déclamant le poème « Mortum Mare » ; http://monsterlands.blogspot.fr/search?updated-max=2014-09-04T10:12:00-07:00&max-results=7



J’engage les plus mélomanes des amateurs de fantastique à écouter mes adaptations en chansons de certains textes de « Monsterland » et de nouvelles de Poe et Maupassant sur http://monstersongs.fr/

Lou Saintagne  en est l’interprète et Malto le compositeur. Il y a même une revisite d’une chanson que j’avais écrite sur une musique de Lulu Borgia « Les glace-murailles ».

Yannick Bunel, l’excellent boss de Yil édition et moi préparons d’ailleurs « quelques chose » pour vos yeux et vos oreilles… Je vous en dirai plus en temps utile…



Pour en revenir à Dun, le 7 mai, je serai accompagné de mon acolyte Philippe Jallois qui dédicacera le dernier né de sa collection « Butte Rouge » : « Bertille Rapace » ainsi que l’album « Envoyez-les chier ! (petit traité de résistance ludique contre les emmerdeurs téléphoniques) » dans lequel il a illustré mes scenarios loufoquement débiles ou débilement loufoques !
Est-il encore besoin de présenter cet ouvrage indispensable ?