dimanche 30 avril 2023

 GASTON COUTE : LA BELLE EPOQUE EN CLAIR-OBSCUR



La « Belle Epoque » ne le fut sans doute que pour une poignée de privilégiés.
Avec ces quelques images extraites de mon adaptation de « La complainte des terr’s-neuvas » magnifiquement mise en musique par Marc Robine, j’ai souhaité retrouver l’ambiance crapoteuse d’une fin de 19ème siècle et d’un début de 20ème qui s’annonçait particulièrement dégueulasse. 



J’ai toujours éprouvé une répulsion pour ces intérieurs bourgeois, figés, poussiéreux dans leurs planques. Gageons que plein d’histoires de famille, de tripatouillages, et d’héritages mal digérés moisissent sous les tapis, derrière les rideaux…
J’entendais l’autre jour l’excellente Clara Dupont-Monod dire sur France inter l’angoisse que lui inspirait l’existence de madame Bovary… On comprend son ressenti. Se retrouver épouse d’un médecin de province bien falot avec une perspective sur… RIEN ! … C’est la mort dans la vie… c’est la vie dans déjà la mort… J’avais ressenti cet espèce de malaise qui nait de la contemplation de certaines gravures du 19ème siècle en écoutant la très saisissante version de « L’associé » de Léon Xanrof interprété par mon ami Jean-Luc Debattice dans l’album qu’il a consacré aux poètes du Chat Noir (EPM). Il y a du Daumier dans cet espèce de ménage à trois qui transgresse en toute conformité, bien mijotant dans son jus de politesses et de petitesses : petites affaires, petits jeux, petites fredaines, petites manies, gourmandises des dimanches… Petit… petit… petit.. Tout est petit dans leur p’tite vie. Bref, tout ça sent le siècle mal éclairé… pas électrique pour deux sous.
On retrouve cette angoisse chez un peintre comme Léon Spilliaert. L’horreur banale en plein quotidien !
Saint Chabrol, filmez pour nous !


C’est ainsi que j’ai voulu donner une ambiance fantastique et onirique à « La complainte des Terr’-neuvas » - une pure chanson de marin écrite par un pur beauceron ! - pour mieux détonner avec l’intérieur de l’armateur… Etonnant, non ?


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samedi 29 avril 2023

 

RENDEZ-VOUS LES 5 ET 6 mai au EDN FEST  L’ECHO DES NAGAS !

Vous êtes fan de musique, de jeux, jeux vidéos, de mangas, de bandes dessinées, de comics, et de tout ce qui tourne autour de ces univers ? Rejoignez l'EDN FEST à la salle du Châtelard le premier week-end de mai  !
Une nouvelle édition proposé par L’Echo des Nagas où rencontrer auteurs, dessinateurs, Youtubeurs et bien d'autres invités issus de la Pop Culture !
Restez à l'affût pour découvrir toutes les surprises que vous réservent les organisateurs ! 
https://www.facebook.com/EDNofficiel



Vous pouvez d'ores et déjà commander vos billets pour l'événement sur la billetterie en ligne  https://www.helloasso.com/associations/l-echo-des-nagas/evenements/edn-fest-2023

Pass 1 jour : 5 €  Pass 2 jours : 8 €  Gratuit pour les moins de 12 ans

Salle du Châtelard 87200 Saint Junien samedi 6 et dimanche 7 mai de 10h à 19h

JOBLIN y dédicacera :

-         LA LEGENDE DOREE T1 T2 T3 ( Joblin – Le Discot chez Vents d’Ouest)



-         

MONSTERLAND et MONSTERSONGS (Livres CD) (Joblin – Le Discot  Yil éd)





-         DOCUMENTAIRES « LES ENCYCLOPES » CHEZ MILAN



-         CHANSONS à voir  (Joblin – Les Arts chez Yil éd)




-         FRANCOIS VILLON CORPS A CŒUR (Livre CD – Yil éd)



-         ENVOYEZ-LES CHIER ! (Petit traité de résistance ludique contre les emmerdeurs téléphoniques) (Joblin – Jallois Yil éd)

 

 

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lundi 24 avril 2023

 

GEORGES ET GASTON, LE RELAI DES MOUSTACHES

« Et v’là comm’ ça qu’est cheu nous

On se r’pose qu’un coup dans l’trou »

 écrit Couté dans le refrain des « Tâches »…

Dans l’adaptation que j’en ai faite, j’ai imaginé que le narrateur avait décidé de faire figurer cette maxime sur sa tombe… Ce qui va jusqu’à créer une certaine envie chez le fossoyeur…



Quelque 50 ans plus tard, un autre moustachu, un certain Georges Brassens écrira sur la même thématique :

«…  J’ai beau m’dire que rien n’est éternel

J’peux pas trouver ça tout naturel

Et jamais je ne parviens

à prendre la mort comme elle vient.

J’ suis un pauvre fossoyeur… »

Moustache gracias Georges et Gaston !



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mercredi 19 avril 2023

 

JOUONS UN PEU AVEC COUTE…

Dans l’adaptation que j’ai faite du poème « Les Tâches » , j’adresse deux clins d’œils à la peinture du 19ème siècle… Deux peintres… deux tableaux… Trouverez-vous lesquels ?...

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samedi 15 avril 2023

 

GASTON COUTE, VRAIE DOCUMENTATION ET PASTICHES (2)

Pour l’album « Dans les sillons de Gaston Couté » j’ai souhaité m’approcher au plus près de l’époque évoquée grâce à la documentation. Les récits sont ponctués par des « photos » et des docs réinterprétés ou pastichés 


.  

Pour « Le Déraillement », je produis les photos des protagonistes de l’histoire, celle d’un riche bourgeois, l’autre d’un paysan. Seul point commun entre les deux : la date de leur mort ! La différence de niveau social se traduit par l’encadré de la photo très art nouveau pour le bourgeois et inexistant pour le « peineux ». On ne s’étonnera pas des patronymes ; « Prosper Dudevant » (quoique certains bourgeoisieaux prospèrent du derrière) et Jacques Bounoume. Un « bounoume » demeure dans mon Berry natal un paysan. Jacques Bonhomme est le nom que le chroniqueur Froissart donna à la figure du meneur d’une des jaqueries de 1358. 



À la fin de « Les cailloux » j’ai imaginé que celle qui accompagnait Gaston sur les bords de la Loire et « qui ne vînt plus à (ses) rendez-vous » était une institutrice. On la découvre dispensant l’une des leçons de morale par lesquelles commençait la journée des écoliers. L’alcoolisme supposé des classes laborieuses était combattu par « les hussards noirs ».




La couverture de l’album présente la silhouette de la collégiale Saint-Liphard de Meung-sur-Loire. Je l’ai également représentée derrière la halle de Meung dans l’image où l’on peut voir les luthiers multiinstrumentistes Agathe Bejerano Calderon et Antonin Millot qui accompagneront Bruno Daraquy dans un futur proche pour une revisite des chansons de Couté.  Si le cœur vous en dit, vous pouvez rencontrer Agathe aujourd’hui aux « Journées de la viole de Gambe » au CRR de Paris 14 rue de Madrid 75008 (accès libre) https://conservatoires.paris.fr/p/5477-journees-de-la-viole-de-gambe






 Pour « Saoul mais logique » je me suis basé sur une vieille photo de la place du Martroi à Orléans pour mettre en scène Couté, un rien éméché, s’adressant à la statue de Jeanne d’Arc.








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mardi 11 avril 2023

 

GASTON COUTE, VRAIE DOCUMENTATION ET PASTICHES (1)

Comme je l’ai précédemment écrit, l’album « Dans les sillons de Gaston Couté » est composé d’adaptations en BD de 13 poèmes-chansons de Couté. 

Ces textes sont découpés en cartouches narratifs ou en phylactères lorsque je décide de placer certains vers dans la bouche de tel ou tel personnage. 

Pour ce qui est du dessin, j’ai réuni une grosse documentation afin de m’approcher au plus près de l’époque évoquée. Les récits sont ponctués (et même prolongés) par la représentation de « photos » ou de docs réinterprétés ou pastichés .



 Ainsi pour « Chanson de Braconnier » les couvs du journal « L’œil de la police » m’ont permis d’en récréer une (ci-dessus) . 



Grâce au Musée régional d’Auvergne de Riom j’ai découvert le cuvier que j’ai représenté dans « Jour de lessive ». J’ai ponctué cette même histoire par une image de lavandières traitées dans l’esprit des photos colorisées de 1900. 




La chanson « Les mangeux d’terre » se termine par un incendie déclenché par le narrateur après qu’il se soit fait jeter par « les mangeux  d’terre », c’est-à-dire par certains paysans avides de rentabiliser la moindre parcelle de terre. C’est l’occasion pour moi de produire cet étonnant « masque à respirer dans les milieux irrespirables » utilisé par les pompiers dans les années 1912. En plus du réjouissant oxymore de l’intitulé qui définit ce matériel, on remarquera l’aspect surprenant (voir improbable de ce machin). Il a vraiment le look momoche de tout ce qui s’est conçu pendant la « Grande Guerre », toutes ces inventions merveilleusement hideuses que Jacques Tardi a si bien mis en scène dans ses albums consacrés à cette période. Si cette photo fait allusion à l’incendie de Couté, j’adresse un clin d’yeux au Gaston car « l’atmosphère irrespirable de l’époque », c’est celle du conformisme pataud, qui veut que tout le monde s’habille pareil, que tout le monde soit baptisé, aille à la messe, fasse sa communion, se marie avant de faire des gniards qui feront exactement les mêmes choses. Chausser les pantoufles moisies de grand-papa… voilà le but d’une vie ! L’atmosphère irrespirable, c’est celle qui fait se méfier de quiconque n’est pas de son village, de sa famille… Des gens comme Rimbaud, Couté, Camille Claudel et tout un tas d’autres « arcandiers » font figures de galvaudeux, de « comédiens »… Bref, de « mondes » qui sont pas comme tout le monde.



 Autre pastiche pour « La complainte des terr’-neuvas » qui s’achève par une une de « La Dépêche Bretonne » que j’ai quelque peu bidouillée pour présenter l’évasion du bagnard «Daquary » (sous les traits duquel beaucoup d’entre vous auront reconnu Bruno Daraquy). Si j’ai pastiché le style des vieilles photos, j’ai également adopté le ton journalistique de l’époque pour rédiger l’article…



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mercredi 5 avril 2023

 

LES COULEURS DE GASTON COUTÉ

L’album « Dans les sillons de Gaston Couté » étant composé de plusieurs histoires-chansons, elles ont presque toutes une couleur particulière. Ainsi « Saoul mais logique » est traité dans des dominantes de bleu et rose (celui des éléphants !). 

           



« La complainte des terr’neuvas » est sous dominante verte, histoire d’accentuer le côté fantastique et onirique de certaines images. 


« Chanson de braconnier » qui multiplie les ambiance nocturnes appelle le bleu, 


« Jour de lessive » est résolument traité dans les sépias et les ocres, couleurs nostalgiques d’un temps disparu, s’il en est.


 D’autres histoires sont traitées dans des couleurs plutôt réalistes qui permettent de traduire des ambiances campagnardes vespérales, hivernales, estivales…








 

 

lundi 3 avril 2023

 

LAURENCE KLEINBERGER « UNE LARME DE RIWKA »

Illustration de couv :  Joblin - éditions du Basson

« Avant de refermer la porte, j’ai jeté un dernier regard dans l’appartement comme pour lui dire adieu.  Comme si c’était moi qui partais pour toujours. Ou bien peut-être que je m’apprêtais à fermer la porte sur mon enfance puisque pour moi, l’âge adulte commençait à cet instant. » peut-on lire au début du nouveau livre de Laurence Kleinberger. C’est simple. C’est poignant et ça résonne. Je suis très heureux d’avoir signé le visuel de couverture pour Laurence qui m’a dit : « Fais-moi quelque chose dans le style ligne claire. J’aime la ligne claire ». C’est ainsi que je j’ai planché sur deux propositions : l’une qui reprenait la photo de ses grands-parents évoquée dans le texte, et l’autre représentant la Kleinberge avec une bulle de… gamberge ! … C’est cette dernière qui a finalement été retenue. La ligne claire, ce style de BD cher à Hergé pourrait tout à fait qualifier le style de Laurence. « Une larme de Riwka » c’est direct et ça va droit au cœur de toutes celles et ceux qui ont une maman. On y trouve une multitude de sensations, de sentiments fugaces épinglés avec justesse, sincérité et simplicité. L’acuité de Proust sans les tirlipotages à rallonges. Vers la fin du livre on peut lire : « On s’habitue tellement bien à son état d’enfant… que je me demande comment font les autres pour se sentir adultes, puis vieux… » Moi aussi, je me suis souvent posé cette question à moins que « les autres » soient de bien meilleurs comédiens que nous et qu’ils jouent à avoir des préoccupations d’adultes comme faire vroum-vroum avec des 4X4 prévus pour la chasse au buffle,  lire et comprendre les meilleurs rapports financiers, beugler avec des hordes de supporters, devenir influenceuse, faire son lit au carré, torturer ses contemporains, saluer des bouts de tissus que l’on appelle drapeaux… bref, des préoccupations bien raisonnables… vraiment des trucs d’adultes. C’est tout de même autre chose que de faire « des p’tits dessins dans les coins *» ou d’écrire un livre sur sa maman…. Le sujet du livre c’est l’accompagnement de fin de vie de la mère de la narratrice. C’est décalé, c’est surprenant et c’est même exotique pour qui n’a jamais visité d’EHPAD. Le quotidien des résidents -dont la fenêtre principale est la télé d’où s’écoule un flot ininterrompu de vulgarités débiles - et les conditions de travail des soignants y sont évoqués avec cette non pesanteur (je n’ose écrire légèreté) qui caractérise le style de Laurence.

Et puis, il y a ce passé familial, la déportation, l’anéantissement de ceux qui ont donné la vie à celle qui vous a donné la vie… Avant la lecture de ce livre, je n’avais jamais vraiment perçu la béance que peut laisser dans l’âme le souvenir de grands-parents que l’on n’a pas connus, pourchassés, assassinés par l’hallucinante connerie humaine. « Serais-je agrippée à mes racines si une partie de moi n’avait été assassinée ? » Et puis, il y a cette inquiétude, ou plutôt cette non-quiétude, insistante, persistante… Et des cauchemars à côté desquels « le Cri » d’ Edvard Munch ressemble à un  aimable coloriage pour bambino.

Chaque court chapitre est introduit par un extrait de chanson, de poème, une réplique de film. Ainsi retrouve-t-on le « J’ai la mémoire qui flanche » de Serge Rezvani (ça s’impose dans une œuvre où il est question d’Alzheimer) et « L’enfermée » de mon cher Gaston Couté en passant par la Mano Negra. Bref, si vous voulez vous trouver en l’excellente compagnie de Laurence Kleinberger, ouvrez ce livre. C’est tout de suite fraternel … « Frères humains… » semble  dire l’autrice, ces pages sont pour vous… pour nous… »



Dans son précédent ouvrage « Lulu dans le taxi » j’avais beaucoup apprécié le côté déconneur et surréaliste à la Bertrand Blier de Laurence. Avec ce nouvel opus, elle nous fait glisser -tout comme le gars Bertrand avec son « Bruit des glaçons » - sur le Grand Huit des émotions : On monte vers des sommets de rigolade avant de plonger dans des abysses d’angoisse. Angoisse d’autant plus angoissante qu’elle est d’une banalité quotidienne… inévitable.

Un très bon livre dont on continue d’entendre la musique longtemps après l’avoir refermé.

*  « César et Rosalie »

 




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mon autre proposition de visuel pour la couverture


dimanche 2 avril 2023

 

GASTON COUTÉ - AU COMMENCEMENT ÉTAIT LE MUSÉE D’AUVERGNE…

La décision de me lancer dans la réalisation de l’album « Dans les sillons de Gaston Couté » est née de ma participation  à l’ opération « Le musée sort de sa bulle » avec le musée d’Auvergne de Riom. 



Il proposa une expo et un livret présentant deux planches BD de plusieurs auteurs. Il s’agissait de mettre en scène l’un des objets exposés au musée. Lorsque je vis un cuvier qui servait aux paysannes à laver le linge, je pensai immédiatement à « Jour de lessive » de Couté. 



Le musée m’a gentiment donné l’autorisation de reproduire ces deux planches dans l’album. Je n’ai pu m’empêcher de les retravailler pour les améliorer et de les compléter par deux illustrations. « Jour de lessive » est l’un des textes les plus universels de Couté puisqu’il évoque le retour vers la mère et la terre natale. 







Le récent double-CD sorti chez EPM dans une collection dirigée par Michel Kemper, en offre pas moins de 12 interprétations. On y trouve entre autres excellents interprètes l’indispensable Gérard Pierron mais aussi mon ami Bruno Daraquy, Pierre Brasseur, Bernard Meulin, Loïc Lantoine, Gabriel Yacoub, Monique Morelli (qui consacra une fabuleux album à Villon sur des musiques de Léonardi)…




C’est Fabienne Dorey, ex-directrice du scriptorial du Mont Saint-Michel actuellement directrice des affaires culturelles « Riom, Limagne et Volcan » qui me proposa de participer à l’opération « Le musée sort de sa bulle ». Elle nous avait précédemment formidablement accueillis Olivier Le Discot et moi pour l’exposition « Anges et super Héros » au scriptorial du Mont Saint-Michel pour laquelle Olivier avait signé l’affiche. C’est pourquoi, j’écrivis pour ce dernier « Le talisman de Brune » puisque le musée exposait également ce type d’objets.

Pour en revenir à Couté, ce sont vraiment la réalisation des planches de « Jour de lessive » qui m’ont donné envie de parler du projet d’album à Catherine Pâtissier de l’association « Dans les sillons de Gaston Couté » et à Charlène Gilbert du  « Musée de la Monnaye – Gaston Couté ». Et nous voici partis pour l’aventure !