GASTON COUTE : PETIT APERÇU SUR « LE JOUR DU
MARCHÉ »
crayonné en cours...
FESTIVAL DE MENNECY les 3 ET 4 JUIN
Festival du
livre et de la BD d’Ile France
https://www.salondulivreidf.com/
Mennecy, c’est la famille ! Organisateurs… libraires…
attachée de presse… auteurs… lecteurs… tous plus sympatoches les uns que les autres !
Cette année encore, j’y reviens avec joie et enthousiasme ! Et puis, nous
sommes installés dans le merveilleux parc de Villeroy ! Verdure… soleil…
tout pour respirer le bon air… Alors prenez votre inspirations avant de prendre
nos inspirations… Et y’en a … Et des bonnes ! A ceux qui ont le bon goût de s’intéresser à
mes productions, je parlerai de l’album BD « Dans les sillons de Gaston
Couté » que l’on peut précommander. Je ferai sur chaque livre une dédicace
personnalisée et un ex-libris numéroté et signé y sera joint.
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« MOUÉ, J’SUIS LA FRANÇOUÉSE À TOUT’ MONDE ! … »
(Gaston Couté
« Le jour du marché)
« La Françouése à vraiment tout
l’monde ! » … Et ce n’est pas Monseigneur Édouard
Chösam (dit « le gros Doudou d’amour ») qui dira le contraire…
Un thème qui me fait penser à
Bernadette Lafont dans « La fiancée du pirate »…
« Moué, j’suis la gaup’ du Bas du bourg
Et ben hounnêt’ment, sans jamais tricher,
Pour eun’ écu j’donn’ de l’amour…
C’est itou l’jeudi, mon jour du marché !
…
Moué j’suis la Françouése à tout l’monde
Pisque c’est comm’ ça, pourquoi m’en cacher ?
J’ lou mes yeux doux et ma chair blonde.
C’est itou l’jeudi mon jour de marché ! »
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GASTON COUTE
– EN ROUTE POUR « LE CHAMP DE NAVIOTS »
Encore un texte
du Gaston qui s’apparente à la danse macabre :
«… Après tout, faut pas tant que j’blague, Ça m'arrivera itou, tout ça : La vie c'est un arbre qu'on élague Et s'rai la branche qu'la Mort coup'ra."
Brassens y fait un écho nettement plus enjoué avec « Les funérailles d’antan » :
«… Mais
où sont les funéraill's d'antan ?
Les petits corbillards, corbillards, corbillards,
corbillards
De nos grands-pères
Qui suivaient la route en cahotant
Les petits macchabées, macchabées, macchabées,
macchabées
Ronds et prospères… »
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« DANS LES SILONS DE GASTON COUTÉ » : PREMIERS
ECHOS RADIOPHONIQUES …
Merci à l’excellent Michel Cordeboeuf de m’avoir invité à
évoquer la future sortie de l’album dans son émission « La chronique
littéraire » sur RCF.
https://www.rcf.fr/culture-et-societe/magazine-litteraire
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GASTON COUTE DANS L’ CHAMP D’ NAVIOTS
Le vieux thème de la danse macabre cher à Villon hante l’œuvre de Couté. J’ai adapté son « Déraillement », qui est une danse macabre « à vapeur »… Avec « Le champ d’naviots », c’est sous un angle plus rustique qu’est envisagée la sombre perspective. D’ailleurs le Gaston laisse un peu tomber son ironie libertaire pour confier : « … Après tout, faut pas tant que j’ blague : ça m’arrivera itou tout ça : La vie c’est un arbre qu’on élague Et j’ s’rai la branche qu’ la mort coup’ra »…
Ces quelques vers forment un écho lointain à ceux du « Testament
de Villon » de Villon : « … J’entends que
ma mère mourra –
Et le sait bien la pauvre femme – Et
le fils pas ne démourra … »
Et la poésie de Villon et Couté préfigure celle du « Testament »
de Brassens : « Est-il encore debout le chêne ou
le sapin de mon cercueil ? »
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GASTON COUTÉ : Portraits graphiques et photographiques
« Moi ?.... J’ s’rai jamais vieux ! » Patrick
Dewaere
Si nous ne disposons pas d’enregistrements de la voix de
Couté comme pour Apollinaire disant son « Pont Mirabeau », il existe
d’assez nombreuses photos du « gâs qu’a mal tourné » prises au cours
de sa courte vie. Elles m’ont servi à faire évoluer le poète dans les strips de
l’album « Dans les sillons de Gaston Couté ».
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