vendredi 30 septembre 2016

28 JOURS POUR FRANÇOIS VILLON… « Si vous aimez les beaux livres et encore plus, les beaux livres-disques… »

« Si vous aimez les beaux livres et encore plus, les beaux livres-disques… »

Si vous aimez les beaux livres et encore plus, les beaux livres-disques, le dessin, l’Histoire, les poètes turbulents, les chansons qui déménagent, le spectacle vivant et les aventures aventureuses, alors permettez-moi de vous entretenir de l’avancée du « François Villon, corps à cœur ».
Je rappelle que ce livre présente le texte d’une pièce que j’ai écrite pour Bruno Daraquy et que ce spectacle comporte 17 chansons autour de la bio et de l’œuvre de François Villon (dont 5 textes de Villon lui-même).
De nombreuses illustrations accompagnent le texte et vous plongeront dans l’ambiance du 15ème siècle !
Jean-Luc Debattice m’a fait l’amitié de rédiger la préface.

Il y a quelque temps j’ai adressé un message à la famille, aux amis et aux non moins amis lecteurs qui ont eu la gentillesse de me laisser leurs adresses mails lors de séances de dédicaces.
En résumé, je les informais que si j’avais la certitude de voir le livre  (textes et dessins), paraître fin novembre, il fallait par contre que l’on parvienne à réunir de quoi financer les prises de son, le mixage et le mastering en studio pour pouvoir adjoindre un CD à l’ouvrage.
Il est très important que le livre puisse être accompagné de sa dimension musicale.
Pourquoi ?
Tout ouvrage qui sort aujourd’hui et qui ne bénéficie pas de certains réseaux médiatiques est condamné à se retrouver inexorablement noyé dans l’océan des sorties… Il ne peut espérer une vraie visibilité.
Aussi ai-je souhaité pouvoir toucher des médias (les antennes de Radio France, notamment et plusieurs autres…) ainsi que des lieux spécifiquement consacrés à la chanson (salles… festivals…) pour tenter de rencontrer le public le plus large possible.
Bruno Daraquy a déjà créé le tour de chant « Frères humains… 17 chansons autour de  François Villon » au Théâtre libre de Saint-Etienne (qui souhaite le reprogrammer en 2017).
Vous pouvez lire ici, le papier que nous consacra le critique Michel Kemper : http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2012/04/29/bruno-daraquy-pcc-francois-villon/
Je crois que le jeu en vaut vraiment la chandelle !

D’autre part, la concrétisation de ce disque va nous permettre de trouver de nouvelles salles, d’organiser des évènements tels que des concerts-expos-dédicaces…
Bref, cela va considérablement accroître la possibilité de faire connaître cet ouvrage atypique dans sa manière d’aborder l’œuvre et la bio d’un écrivain.
Si l’expérience est concluante, nous envisageons même de lancer toute une collection reposant sur cette triple approche (texte-dessins-chansons).

YIL qui édite le livre et en finance la fabrication, assurera également la gravure, et l’étiquetage du CD). De plus il va imprimer tous les « bonus » et « cadeaux » liés à l’opération Ulule. Mais cette structure éditoriale ne peut assumer les frais liés à l’enregistrement.
Voilà pourquoi, je remercie les souscripteurs qui ont déjà participé à l’opération Ulule et les engage à faire connaître notre démarche autour d’eux.
Un article concernant l’ouvrage et l’opération qui l’accompagne va paraître prochainement dans le « Progrès ».
Même si l’opération a bien démarré nous craignons encore d’y arriver… « presque »… C’est-à-dire de tout voir s’effondrer comme un château de cartes au dernier moment.
Comme vous le savez peut-être, le principe du financement participatif est celui du « tout ou rien ».
Soit on arrive à rassembler la somme totale, soit on rembourse tout le monde.
Aussi, à ceux qui auraient été « chatouillés » par l’envie de participer à cette aventure, à ceux qui ont oublié, à ceux qui découvrent le projet, je dis qu’il ne reste que 28 jours.
Le minimum de participation est de 5 euros…
Nous savons tous que les modestes ruisselets finissent par former les fleuves les plus impétueux  …
Les paiements sur Ulule sont sécurisés et si vous êtes réfractaire à l’utilisation de la carte bancaire vous pouvez également envoyer un chèque à
Mélina Daraquy
LE MERLE MOQUEUR 
6, rue JULES STEEG
 33800 BORDEAUX

Alors, si vous en avez marre des productions convenues, formatées et aseptisées et si vous désirez devenir acteurs sur ce projet, rendez-vous sur http://fr.ulule.com/francois-villon/

Je serai très heureux de faire figurer dans le livre les noms de tous ceux qui nous auront permis d’atteindre notre but.

Vous pouvez suivre la progression de l’ouvrage mais aussi trouver des extraits du livre, des illustrations et des documents sur :






Extrait de la préface de Jean-Luc Debattice.




Beaucoup d'autres cadeaux et bonus pour les souscripteurs 

mercredi 28 septembre 2016

30 JOURS POUR FRANÇOIS VILLON « … Dessus son nez lui en fais un écrit…»


« … Dessus son nez lui en fais un écrit…»
                        François Villon « Ballade de la grosse Margot »

financement participatif sur http://fr.ulule.com/francois-villon/


Dans « La Ballade de la grosse Margot », Villon raconte comment avec un éclat de bois il fait un « écrit » sur le tarbouif  de la grosse quand elle ne lui rapporte pas de thunes…
Maquereau, ça n’assure pas forcément la bonne fortune.
Il suffit que la morue soit mal lunée, que des malfaisants viennent lui chercher des noises… Il faut régler toutes ces choses… Négocier… Châtier… ou pousser la gueulante qui va bien pour remettre tout le monde au pas dans les ruelles de la marge.
C’est un métier.
Un métier qui n’a rien d’un p’tit boulot lorsqu’il s’agit de cornaquer une mammouthesse qui fait plusieurs fois son poids.
L’explication avec la jouvencelle s’avère très compliquée quand elle est bourrée et que son protecteur tient également  une murge carabinée…
Soyons sûrs que le fameux «écrit » que François veut lui graver sur le groin tient plus du gnon, de la beigne et sera tracé à l’encre violacée des ecchymoses plutôt qu’en jolies carolines ou en lettrines gothiques formant en acrostiche le prénom d’une dame de cœur…
Un bois gravé représentant « La grosse Margot »
(enfin, peut-être…) et un extrait de la fameuse
ballade que Villon lui consacra.
Surligné en jaune, un acrostiche dont François
et beaucoup d’auteurs de son époque aimaient
à parsemer leurs œuvres souvent pour rendre
hommage à quelque gente dame…
Là, notre poète a préféré coller son blaze.
Mais au fait, comment écrivait-on à l’époque ?
A l’occasion de l’exposition « Anges et superhéros dans la Bande Dessinée » au Scriptorial du Mont Saint-Michel, qui présentait notamment nombre de planches de « La Légende Dorée », Olivier Le Discot et moi avons pu voir tout un outillage qui permettait aux scribes et étudiants de travailler.
J’en profite pour remercier Fabienne Dorey, la directrice du scriptorial et Pierre-Yves Paris pour le travail admirable qu’il abattirent pour réaliser cette expo et pour leur accueil somptueux !
Donc, nous pûmes voir des tablettes de cire, qui permettaient de prendre des notes et de les effacer en faisant fondre ladite cire.
Si vous passez par Avranches, arrêtez-vous au Scriptorial. C’est un musée moderne et passionnant. Vous y verrez toutes sortes d’ouvrages très anciens, incunables, parchemins enluminés, divers outils pour tailler les plumes, des réceptacles pour les encres, des écritoires…


Au Moyen âge les carreaux de verre étaient
de petit format car on n’avait beaucoup
de mal à obtenir de grandes surfaces.
Il n’était pas rare que le verre soit remplacé
comme dans l’image du bas, par du papier
huilé ou des lamelles de corne.

Les tablettes de cire qui permettaient de prendre
des notes rapides avec le stylet…
Ces notes étant recopiées au propre, il n’y avait
plus qu’à refondre la cire et à recommencer.

Et voilà de quoi obtenir une plume des plus affûtées…


A gauche, ce bois gravé évoque les franches repues
de maistre François.
C’est Rabelais qui relatera ces farces
et ces chapardages. Par « franches repues » il faut
entendre, le fait de se sustenter sans rien débourser
ou en employant quelque stratagème astucieux…
On imagine le genre de fabliaux qui peuvent naître
de telles histoires…
A droite tout le matériel du parfait petit copiste…

A gauche, deux moines copistes.
N’allez pas croire que les livres étaient ainsi posés
à la verticale (sauf quand ils étaient utilisés).
Les reliures étaient très souvent renforcées de « clous »,
d’armatures de fer pour qu’on puisse les ranger à
l’horizontale sans qu’ils soient endommagés par
leurs propres poids. Jean-Jacques Annaud explique
tout ça très bien dans ce passionnant documentaire
traitant du making of de « Le Nom de La Rose »
tout aussi passionnant que le film lui-même.
A droite, encore une sublime photo de Claire Xavier
 http://clairexavier.blogspot.fr prise au musée de Cluny.
J’y ai glissé le nom des principaux auteurs étudiés
dans les universités.




et bien sûr, tout ce qu’il faut savoir sur le Mont Saint-Michel.

Au Moyen âge, la lumière dépend presque exclusivement de l’ensoleillement de la journée. Les cierges, les bougies de cire blanche coûtent cher… On utilise des chandelles de suif jaunâtres pour s’éclairer la plupart du temps. Elles puent en se consumant.
Les cierges de belle cire blanche sont réservés aux nobles et aux grandes fêtes liturgiques.
C’est la lumière de l’ouvroir du notaire Ferrebouc qui attirera Villon et ses copains en décembre 1462. Et c’est à la suite d’un chahut et d’une bagarre qu’ils se retrouveront sous les verrous.
Ferrebouc est un notable qui a divers pignons sur diverses rues.
Notaire apostolique, il fait bosser ses employés très tard dans la nuit.
Il se moque éperdument des ordonnances royales qui règlent les activités et le temps de travail. Il est protégé par le Pape. Alors, il exploite ses clercs en toute impunité.
Heureusement  qu’il y a des turlupins pour mettre un peu d’animation nocturne…

A gauche : Après la bagarre qui opposa les notaires
à Villon et ses copains, maître Ferrebouc devait être
dans cet état…
A droite : Un copiste. 
Et voilà encore un des temps fort de « François Villon, corps à cœur »…
Si vous voulez écouter les turlupins Daraquy, Bezert et Garrigou vous interpréter des chansons de et autour de Villon, vous pouvez les aider en jetant quelques écus dans l’escarcelle « Ululle ».
Ce financement participatif http://fr.ulule.com/francois-villon/ est destiné à couvrir les frais de studio.
MERCI a tous ceux qui nous ont aidés et nous aident à réaliser ce projet !
Quelques vieilles éditions des années 40.
Notamment à droite, le scénario de Mac Orlan
pour le film d’André Zwobada avec Reggiani.

Ça faisait quelque temps qu’on me disait avoir vu
mon portrait à l’entrée de la mairie…
J’ai constaté l’affaire, il y a quelques jours.
Un salut et un grand Merci à l’équipe du journal
« Oxygène » et à l’équipe municipale pour ainsi
mettre un petit coup de projo sur des artisses
et sportifs aulnaysiens…
Devinez dans quelle catégorie je suis…
D’un point de vue « stratégique », la production du disque est très importante car elle va nous permettre de toucher certaines « grosses » antennes de radio et de présenter l’ouvrage dans les festivals et lieux de spectacle en plus des salons du livre « classiques ».
C’est une vraie et belle aventure que je voulais voir se concrétiser depuis longtemps. Elle n’a jamais été si près d’aboutir grâce aux talents conjugués des souscripteurs, de Yil, de Malto, du grand Bruno Daraquy et de ses musiciens : Laurent Bézert et Thomas Garrigou !
                       
 Vous pourrez suivre la progression de l’ouvrage mais aussi trouver des extraits du livre et des documents sur le Paris de Villon sur :

 Vous pouvez lire l’article que Michel Kemper consacra au spectacle « Frères humains, 17 chansons autour de François Villon, ici : http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2012/04/29/bruno-daraquy-pcc-francois-villon/







mardi 27 septembre 2016

31 JOURS POUR FRANÇOIS VILLON « Préface de Jean-Luc Debattice »


financement participatif sur http://fr.ulule.com/francois-villon/

- Le laisserez-vous là, le pauvre Villon ?  …
Non ! Bien  sûr car on va se précipiter sur Ulule http://fr.ulule.com/francois-villon/
Il est bien réconfortant d’avoir des amis, des copains… même si on les voit de loin en loin.
Lorsque j’ai demandé en juillet dernier à Jean-Luc Debattice s’il accepterait d’écrire une préface à « François Villon, corps à cœur… », il était en Avignon où il jouait dans « Artaud Passion » de Patrice Trigano. 
Il m’a répondu :
« Oui… Bien sûr… Laisse-moi le temps de me plonger dans l’univers de Villon et  dans ton texte. Je te fais ça. Promis ! »


Un extrait de la préface de Jean-Luc Debattice.
A l’origine, « François Villon, corps à cœur » a été conçu comme un spectacle dont l’action progresse de soliloques en chansons.
Admiratif du travail de Jean-Luc qui sait comme personne instaurer un climat, rendre tangible la plus insaisissable chimère, je lui avais proposé la mise en scène.
Nous commençâmes à imaginer la chose. L’ombre de Bergman avec son « Septième sceau » planait sur une mise en scène qui nécessiterait quelques éléments de décors, un masque, des éclairages particuliers, des musiciens…
Un dossier fut monté. Des demandes de subventions et autres « aides à la création » furent adressées à diverses instances qui (quand elles consentirent à répondre) ne les accordèrent pas.
Sans démordre de mon idée première, je décidai donc de permettre aux chansons d’exister en attendant de pouvoir monter un jour le spectacle dans sa totalité.
Et ce fut « Frères humains… 17 chansons autour de François Villon » que Bruno Daraquy créa au Théâtre Libre de Saint-Etienne.
La suite, vous la connaissez.
31 jours et toujours  l’opération Ulule http://fr.ulule.com/francois-villon/
à droite, le visuel de l’affiche « Frères humains… 
17 chansons autour de François Villon »
La rencontre avec  Yil édition… Le projet de livre-disque…
Le financement participatif http://fr.ulule.com/francois-villon/pour les frais de studio et hier soir, j’ai eu la joie de recevoir la préface de Jean-Luc Debattice.

Debattice, je le connais depuis longtemps. 25 ans…
Peut-être plus…
Je l’avais découvert dans le tour chant qui accompagnait la sortie de l’album « Barbaroque »...
C’était fascinant.
Imaginez une espèce de Klaus Kinski avec une voix remontant des enfers qui balançait des textes remarquables sur des musiques qu’il avait composées et qui intégrait le hard rock le plus échevelé à la musique symphonique.
Le tout servi par un comédien qui vous embarquait ailleurs !
Romantisme, inspiration gothique, grande absurdie belge, violence, émotion… Le personnage tordait le cou au quotidien.
Un titre me frappa plus particulièrement : « Artiste de Série Noire ». Jean-Luc l’introduisait par une allusion à Thomas De Quincey dont je m’empressai de découvrir les œuvres.
J’écrivis aussitôt un article enthousiaste dans « Poison » le fanzine que j’animais en parallèle des concerts de Lulu Borgia.
L’intéressé lu mon papier. Une amitié était née.
Debattice c’est le cousin des Ferré, Bashung, Guidoni qu’aurait piqué une guitare électrique chez Motor Head…
Et pas que…
Dans son spectacle « Toutes Griffes Dehors », il  ressuscite les poètes du « Chat noir ». Et là, c’est un 19ème siècle sordide, fantastique, drolatique et surréaliste qui vous griffe les esgourdes.
Il y a de quoi frémir en écoutant « Les mauvais champignons » de Maurice Rollinat et la découverte de textes complètement « barrés » d’Erik Satie « La journée d’un musicien » ou de « L’ Escalier » d’Henry Somm (véritable Devos de l’époque) ont constitués pour mon fils et moi des émerveillements qui brillent encore.
Et je ne parle pas du « Su’ la Butte », dépouillé, débraillé, épique, montmartrois et anar en diable qui vient clore l’album « Les poètes du Chat Noir » dans la collection « Poètes et chansons » chez EPM (Collection dirigée par l’excellent Bernard Ascal).
Et puis Debattice, je l’ai vu tenir le rôle principal dans « Le faiseur de Théâtre » de Thomas Bernhard et une fois de plus, l’animal m’a épaté.
Et, comme je le disais, précédemment, il vient de triompher avec « Artaud Passion » cet été.
Alors, si d’aventure,  Jean-Luc vient à passer plus ou moins loin de chez vous ; précipitez-vous !
Vous n’en reviendrez pas ! Yark ! Yark ! Yark !
C’est donc une vraie joie pour moi, -une joie et un honneur !- que d’avoir un tel préfacier.
Il est bien réconfortant d’avoir des amis, des copains comme tous ceux qui nous aident sur
Un grand MERCI à eux !

D’un point de vue « stratégique », la production du disque est très importante car elle va nous permettre de toucher certaines « grosses » antennes de radio et de présenter l’ouvrage dans les festivals et lieux de spectacle en plus des salons du livre « classiques ».
C’est une vraie et belle aventure que je voulais voir se concrétiser depuis longtemps. Elle n’a jamais été si près d’aboutir grâce aux talents conjugués des souscripteurs, de Yil, de Malto, du grand Bruno Daraquy et de ses musiciens : Laurent Bézert et Thomas Garrigou !
                       
 Vous pourrez suivre la progression de l’ouvrage mais aussi trouver des extraits du livre et des documents sur le Paris de Villon sur :

 Vous pouvez lire l’article que Michel Kemper consacra au spectacle « Frères humains, 17 chansons autour de François Villon, ici : http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2012/04/29/bruno-daraquy-pcc-francois-villon/





Jean-Luc Debattice au Forum Léo Ferré 
pendant les prises de voix où il interprétait le geôlier de Villon.
Cet extrait sonore de « François Villon, corps à cœur » servait de teaser et accompagnait le dossier constitué pour monter le spectacle.


Debattice et Daraquy pendant un essai d’enregistrement d’extraits                              de  « François Villon, corps à cœur » au Forum Léo Ferré.

L’un des plus récents spectacles de Jean-Luc Debbattice…