lundi 24 octobre 2016

4 JOURS POUR FRANÇOIS VILLON « - Il te faut… - Quoi ?…- Remords de conscience, lire sans fin. - En quoi lire ? » (François Villon « Le Débat du Cœur et du Corps »)



… « Lire en quoi ? »
Ben tiens…lire en « François Villon, corps à cœur » !
Avant de confier les fichiers à Yil pour l’impression, il me faut lire et surtout relire mon texte pour y traquer l’accent fugueur, l’espace en trop, en moins, le mot inapproprié…
Et puis, non pas avoir des « remords de conscience » mais ne pas hésiter à opérer sur certaines illustrations de petits « repentirs ».
Ajouter une lueur dans les yeux d’un personnage pour lui insuffler un peu plus de vie, revoir un élément qui ne s’inscrit pas suffisamment dans la perspective (Merci Le Discot !), renforcer certaines valeurs, en atténuer d’autres…
http://fr.ulule.com/francois-villon/

Oui, il me faut lire et relire mais aussi regarder et reregarder.
Et puis, il y a les chansons. Les chansons dans lesquelles Bruno Daraquy s’est déjà fondu, les couplets, les refrains qu’il a déjà habités.
Treize titres - les autres sont des textes de Villon - sur lesquels je ne peux m’empêcher de revenir en changeant un vers par ci, une assonance, une allitération par là.
Par exemple, si l’on prend le texte « Procédure de Justice ».
J’avais d’abord écrit : « Bourreaux dressent des échafauds »
On peut entendre des extraits des chansons (pris en répétition) ici  
https://www.youtube.com/watch?v=MS90RUzfXYs

Je décide de transformer la chose en « Le bourreau dresse l’échafaud ».
Pourquoi ?
Dans la première version : « Bourreaux » au pluriel me permet de supprimer l’article indéfini et par là même, de donner une couleur médiévale à la tournure.
La logique, le symbole veulent qu’inconsciemment nous pensions que plusieurs bourreaux dressent plusieurs échafauds. Donc, je mets tout au pluriel.
Mais voilà, l’absence d’article me paraît artificielle vu que je ne me prive pas de les utiliser habituellement et surtout,  la vilaine liaison qui s’imposera à Bruno : « des z’échafauds » m’agace par sa mocheté.
Comme souvent le retour à la simplicité s’avère payant.
Faisons de notre bourreau une « généralité » de bourreau, un parangon de bourreau. Mettons ce personnage singulier, justement, au singulier !
Dès lors, les syllabes s’enchaînent avec beaucoup plus de naturel.
« Le bourreau dresse l’échafaud »…
La langue n’est pas contrainte d’exécuter des contorsions. Le son est mieux défini.
Ce sera plus confortable pour Daraquy et plus agréable à entendre.
Voilà le genre de doute qui peut m’étreindre avant de laisser partir textes et dessins.
Si j’ai un certain goût pour la chanson de salle de garde et la beuglante 
de taverne, j’essaye aussi d’approcher des sentiments universels comme 
l’amour d’un enfant pour sa mère.
Sur ce texte, Malto a composé une mélodie toute simple, tranquille, 
enfantine, presque.Bruno Daraquy l’ interprète sans pathos, en toute 
simplicité, en toute humanité.

J’ai photographié ces extraordinaires visages de femmes 
au Palais Jacques Cœur  à Bourges.
http://www.palais-jacques-coeur.fr/
Un joyau à l’extérieur comme à l’intérieur !
Si vous en avez l’occasion ne loupez pas, l’été, « Les nuits lumière » 
de Bourges. L’architecture médiévale y est mise en valeur 
au fil d’un parcours-spectacle que vous n’oublierez plus jamais. 
C’est libre. C’est gratuit. Que demande le peuple ?
L’Affaire Sermoise avec un filtre bleu pour l’ambiance…

L’Affaire Sermoise avec un filtre rouge pour l’ambiance…

L’une des chansons, « Ballade au bout de la langue », explore
le jargon, le jobelin, l’étrange langage des Coquillards.
Rassurez-vous, je donne toutes les « clés » et la traduction des mots
« subtils » comme disaient les truands.

http://fr.ulule.com/francois-villon/   

À 4 jours de la fin de l’opération Ulule, la chose se précise de plus en plus.
Nous espérons encore que la cagnotte va grimper pour que nous puissions vraiment nous lancer dans la réalisation d’une version idéale du spectacle « François Villon, corps à cœur » pour lequel, il nous faudra deux costumes et pouvoir rémunérer François Weber, l’ingé son et lumière qui fera intégralement et durablement partie de la troupe.
Donc l’argent que de nouveaux contributeurs pourront mettre dans l’opération n’est pas superflu. Nous savons déjà à quoi il sera employé.
Et puis, ces nouveaux contributeurs pourront bénéficier eux-aussi, des nombreuses aquarelles originales, sérigraphies, affiches, carte postales que nous proposons en « cadeaux ».
Donc il reste 4 jours ! 4 jours pour cliquer sur cette adresse : http://fr.ulule.com/francois-villon/ 
Un immense MERCI à tous ceux qui nous ont aidés à financer l’enregistrement du disque pour lequel Bruno et les musiciens rentrent en studio le 30 octobre.

Pour ceux qui découvrent cette page ou qui arrivent en cours d’opération, vous pouvez lire l’article que le progrès a consacré à Bruno Daraquy et à « François Villon, corps à cœur » ici   http://www.leprogres.fr/loire/2016/10/11/sur-les-traces-de-francois-villon  ainsi que le papier de Michel Kemper consacré à la création de « Frères humains, 17 chansons autour de François Villon »
ici http://www.nosenchanteurs.eu/…/bruno-daraquy-pcc-francois-…/ 
On peut suivre l’évolution de l’opération et aussi trouver des extraits du livre, des illustrations et des documents sur :
http://jp-joblin.blogspot.com
https://www.facebook.com/spectaclesbrunodaraquy/?fref=ts
https://www.facebook.com/Jean-Pierre-Joblin-textes-et-des…/…
Vous pouvez en apprendre encore plus sur ce projet et le futur spectacle qui en découlera en écoutant Bruno Daraquy vous en parler de vive voix dans l’émission de « La clé des ondes ». Il suffit de cliquer sur ce lien : 
https://www.youtube.com/watch?v=pJrGeI5eO-M
http://fr.ulule.com/francois-villon/   
http://fr.ulule.com/francois-villon/  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire