lundi 31 octobre 2016

FRANÇOIS VILLON, CORPS À CŒUR C’est parti !

Pendant que Bruno Daraquy et ses musiciens sont en train d’enregistrer les chansons du CD, je démarre les aquarelles pour les contributeurs « Ulule » ! 

samedi 29 octobre 2016

J –1 POUR L’ENREGISTREMENT DES CHANSONS DE « FRANÇOIS VILLON, CORPS À CŒUR »



Malto en a signé toutes les musiques.
Pour fêter ça et en vue des prochaines échéances électorales, nous avons demandé à un véritable crooner de nous interpréter son vieux tube de 2002.
Je me suis fendu de quelques crobards pour un dessin animé fait « sur le pouce » sur l’extraordinaire travail de son, de compo et de décomposition de mon camarade Malto.
« Le président de tous les français »
https://youtu.be/YwLPkGkpGeg

vendredi 28 octobre 2016

VIVA VILLON ! ! Et après ?…


Ça y est ! Cette fois on y est !
L’opération Ulule de financement participatif a parfaitement fonctionné.
Et ça, grâce à tous ceux qui ont manifesté de l’intérêt pour ce projet hors normes.

Bruno Daraquy, Malto, Laurent Bézert, Thomas Garrigou, Nathalie Boquillet et moi-même vous remercions du fond du cœur.
Nous sommes vraiment très heureux que tant de gens aient répondu à « l’appel du 12 septembre ».

Les coulisses show business : Joblin et Daraquy répètent leur prochain succès…

Merci à tout ceux qui ont multiplié les «partages », en ont parlé autour d’eux et ce sont démenés comme des diables et des diablesses pour que nous réussissions.
Un salut particulier à ma sœur, Jacquie, à Guyom et à Flavie et David qui ont avec une belle constance, manifesté tout au long de l’opération intérêt et bienveillance…
D’ailleurs, j’engage les amateurs de chanson à visiter la page de David et Flavie  Hexagone ici :
https://www.facebook.com/abonnements.hexagone?fref=nf


Et maintenant ?…

Et maintenant, je vais réaliser les aquarelles promises sur Ulule ainsi que la maquette de la Plaquette-CD qui sortira en même temps que le Livre-CD.
Je mettrai en ligne les différentes aquarelles réalisées pour les uns et les autres au fur et à mesure.



À l’heure où j’écris ces lignes Daraquy, Bézert, Garrigou et Boquillet sont probablement  en train de répéter les chansons avant d’entrer en studio pour quelques jours…
Je n’ai pas pu m’empêcher de modifier certaines paroles pour que ça sonne encore mieux… Tant qu’on peut, on peut !


Et après ?…
Et après, on va s’atteler au spectacle, qu’il prenne la forme du tour de chant ou du spectacle « idéal » dont j’ai parlé ces derniers jours.


De toutes manières, vous serez tenus au courant.
Je vais me faire un peu moins présent sur cette page car il faut que je travaille sur la réalisation des images.
Si certains le souhaitent, et bien que « François Villon, corps à cœur » ne sorte que début décembre, ils pourront venir discuter de tout ça avec moi à l’occasion du « Festival de Seine » http://www.festival-de-seine.fr/le-programme/  (au Mée-sur-Seine 77)  organisé par mes excellents amis Christine et Bruno Piette les 18 et 19 novembre prochains.
Il y aura notamment mon vieux pote Philippe Chapelle (que vous pouvez voir en « Capitaine Blake »  sur les images liées au spot du 17 octobre « 11 jours pour François Villon ») et aussi celui qu’on ne présente plus chez Yil : Guillaume Delacour.


Très prochainement, je vous réserve une surprise… une surprise qui n’a rien à voir avec Villon, enfin… si… un peu… puisqu’il s’agit d’une nouvelle collaboration avec le compositeur des musiques de Villon : mon camarade, Malto !

J’en dis pas plus, hein… parce que sinon ce serait pl’… blablabla…


UN GRAND MERCI A TOUS ! ! 
Bientôt des extraits de l’enregistrement des chansons !
Daraquy et ses musiciens sont chauds-bouillants !


Avant de vous laisser, (pour pas longtemps !), je rappelle que « François Villon, corps à cœur » va donner naissance à deux ouvrages :
- Le livre de 172 pages couverture couleur, contenant l’intégralité du texte avec les chansons + les illustrations et autres culs de lampes en noir et blanc + le CD
Et
- Une plaquette-CD «François Villon, corps à cœur, « Les chansons » » au format A5 (10 pages noir et blanc reprenant les textes des chansons. Chaque texte sera introduit par une petite explication qui replacera la chanson dans son contexte dramatique).
Cette « plaquette »  présentera une couverture couleur et les pages intérieures seront en Noir et blanc. Elle contiendra le CD.

Ainsi chaque lecteur et amateur de chanson et de poésie pourra choisir la formule qui correspond le plus à ce qu’il recherche.

J’espère d’ailleurs « nourrir » rapidement une collection basée sur la littérature, l’illustration et la chanson.

Et pour ceux qui veulent en savoir plus sur « François Villon, corps à cœur »
vous pouvez lire l’article que « Le Progrès » a consacré à Bruno Daraquy et à « François Villon, corps à cœur » ici   http://www.leprogres.fr/loire/2016/10/11/sur-les-traces-de-francois-villon  ainsi que le papier de Michel Kemper relatant la création de « Frères humains, 17 chansons autour de François Villon »
ici http://www.nosenchanteurs.eu/…/bruno-daraquy-pcc-francois-…/ 

Vous pouvez accéder à de multiples images du livre, extraits et docs divers sur :
http://jp-joblin.blogspot.com
Et en consultant les spots des pages facebook antérieurs à celui d’aujourd’hui.
https://www.facebook.com/spectaclesbrunodaraquy/?fref=ts
https://www.facebook.com/Jean-Pierre-Joblin-textes-et-des…/…
Vous pouvez en apprendre encore plus sur ce projet et le futur spectacle qui en découlera en écoutant Bruno Daraquy vous en parler de vive voix dans l’émission de « La clé des ondes ». Il suffit de cliquer sur ce lien : 
https://www.youtube.com/watch?v=pJrGeI5eO-M





jeudi 27 octobre 2016

1 JOUR POUR FRANÇOIS VILLON Maintenant ou jamais !




Nous y voilà. Plus qu’un seul jour !…
Demain, la chouette opération Ulule que beaucoup d’entre vous nous ont permis de concrétiser, prendra fin.
Donc, si vous souhaitez ajouter votre galet, votre caillou, votre pierre ou votre pavé à « l’édifice » Villon, il ne vous reste que quelques heures pour aller sur http://fr.ulule.com/francois-villon/

Bruno Daraquy et moi sommes vraiment très reconnaissants envers les amis, la famille, les lecteurs, les passionnés, les professionnels du spectacle qui d’une manière ou d’une autre, nous ont permis de gagner ce pari un peu dingo !

Comme je l’ai précédemment expliqué l’argent qui nous parvient encore dans le cadre de l’opération Ulule est consacré à l’élaboration du spectacle « François Villon, corps à cœur » dans sa version « idéale », sa version théâtrale et musicale.
 
Dans 3 jours, tout le monde est en studio !  
Pour ma part, je suis en train d’achever les ultimes relectures, de procéder aux ultimes corrections du livre avant de remettre les fichiers à Yil.
 
Lire et relire… Corriger et recorriger… Ne rien laisser passer.
J’attends encore que Bruno et les musiciens aient enregistré les titres pour mentionner le minutage des chansons dans la liste qui figurera, à la fin du livre sur la dernière page de garde, à côté du disque.



Je précise aussi que « François Villon, corps à cœur » va donner naissance à deux ouvrages :
- Le livre de 172 pages couverture couleur, contenant l’intégralité du texte avec les chansons + les illustrations et autres culs de lampes en noir et blanc + le CD
Et
- Une plaquette-CD «François Villon, corps à cœur, « Les chansons » » au format A5 (10 pages noir et blanc reprenant les textes des chansons. Chaque texte sera introduit par une petite explication qui replacera la chanson dans son contexte dramatique).
Cette « plaquette »  présentera une couverture couleur et les pages intérieures seront en Noir et blanc. Elle contiendra le CD.

Ainsi chaque lecteur et amateur de chanson et de poésie pourra choisir la formule qui correspond le plus à ce qu’il recherche.









J’espère d’ailleurs « nourrir » rapidement une collection basée sur la littérature, l’illustration et la chanson.
Je vous en reparlerai très bientôt.

Pour participer à l’opération, c’est maintenant et à cette adresse : http://fr.ulule.com/francois-villon/ 
Encore un immense MERCI à tous ceux qui nous ont aidés à financer l’enregistrement du disque pour lequel Bruno et les musiciens rentrent en studio le 30 octobre.
Pour ceux qui découvrent cette page ou qui arrivent en cours d’opération, vous pouvez lire l’article que le progrès a consacré à Bruno Daraquy et à « François Villon, corps à cœur » ici   http://www.leprogres.fr/loire/2016/10/11/sur-les-traces-de-francois-villon  ainsi que le papier de Michel Kemper consacré à la création de « Frères humains, 17 chansons autour de François Villon »
ici http://www.nosenchanteurs.eu/…/bruno-daraquy-pcc-francois-…/ 
On peut suivre l’évolution de l’opération et aussi trouver des extraits du livre, des illustrations et des documents sur :
http://jp-joblin.blogspot.com
https://www.facebook.com/spectaclesbrunodaraquy/?fref=ts
https://www.facebook.com/Jean-Pierre-Joblin-textes-et-des…/…
Vous pouvez en apprendre encore plus sur ce projet et le futur spectacle qui en découlera en écoutant Bruno Daraquy vous en parler de vive voix dans l’émission de « La clé des ondes ». Il suffit de cliquer sur ce lien : 
https://www.youtube.com/watch?v=pJrGeI5eO-M




mercredi 26 octobre 2016

2 JOURS POUR FRANÇOIS VILLON Le plus crédible et le plus incroyable des Villon !



Depuis quelque temps  - 43 matins exactement -  j’attaque toujours par la rédaction de l’un des billets quotidiens qui accompagnent toute l’opération Ulule.
Et puis après, j’essaye de fabriquer une image significative pour retenir l’attention des internautes.
Je cherche.
Je trouve avec plus ou moins de bonheur, plus ou moins de réussite.
Mais ce matin, j’avais vraiment une idée précise de ce que je voulais.
Je savais que j’avais quelques photos de Bruno Daraquy de derrière les fagots et qu’en en bidouillant une j’obtiendrai un effet intéressant si je la fondais à mon illustration de Montfaucon.
C’est fait.
Et je me dis que Bruno est vraiment le plus crédible et incroyable des Villon !
J’ose le dire, il est même plus crédible que Reggiani dans la vieillerie tournée par  d’André Zwobada en 1945.
À la décharge du grand Serge, il faut dire qu’il n’était ni responsable de la direction d’acteur, ni de l’écriture du scénario particulièrement peu cinématographique.

Allez y !… Regardez !… Comparez les différents interprètes de Villon !
C’est un défilé de jeunes romantiques, de gominés hollywoodiens, bien comme il faut. Même si Florent Pagny (que je n’ai guère l’habitude de célébrer !) s’en est plutôt bien sorti dans le téléfilm tourné en 1987 par Sergiu Nicolaescu, il était loin d’incarner François avec cette évidence, cette sincérité absolue qui émane de Daraquy.
Je me répète peut-être mais quand - il y a bien longtemps - j’ai conçu ce livre, ce disque et ce spectacle, je n’imaginais pas avoir la chance de rencontrer un interprète aussi « ajusté » au rôle.
Ça c’est pour le côté crédible.
Le côté incroyable, je vous engage à venir le vérifier par vous-mêmes quand le spectacle commencera à tourner.
On peut faire confiance à Bruno pour transfigurer la chose.
Et au final, vous aurez la sensation d’avoir rencontré Villon.
Ce ne sera qu’une impression car ce sera « notre » Villon.
Le vrai ?… Qu’en reste t-il de vraiment tangible ?… Quelques bouts d’os quelque part dans quelques centimètres cubes de terre ?… Rien.
Il est certain qu’on ne peut approcher Maître François qu’à travers la vision déformante de son œuvre.
Même s’il passe sont temps à brouiller les pistes à coups d’antiphrases, de blagues grivoises, de jeux de mots et de métaphores bouffonnes, qu’ importe ?… puisque c’est un style, un état d’esprit.
Villon est là dans la projection que l’on peut s’en faire.
Romantique en diable au 19ème siècle, surréaliste pour certains auteurs du 20ème, plutôt naturaliste pas les temps qui courent, Villon renaît sans cesse de ses vers et se métamorphose au gré des sensibilités, des époques.
J’affirme que le Villon de Daraquy est l’un des plus saisissant jamais incarné.
J’attends encore le grand film qui pourrait retracer la vie et l’œuvre du personnage.
Avec les moyens techniques actuels, le Paris de Villon pourrait être reconstitué. Imaginez… Montfaucon… Le Châtelet… Les étuves… Les cours princières…
Quel film, ça ferait !
Et le casting : Daraquy bien sûr, dans le rôle titre. Et pour les coquillards, un Vincent Cassel ferait un Colin de Cayeux on ne peut plus inquiétant… Je resterai discret sur l’attribution du rôle de La Grosse Margot… Je ne voudrais pas être désagréable avec telle ou telle actrice… (Ne me surnomme t-on pas le « gentleman berrichon » ?)…
Trêve de plaisanterie. Je pense qu’un Tim Burton, qu’un Besson ou qu’un Polanski pourraient signer un très grand film… Sait-on jamais…








Cette fois, la fin de l’opération est proche. Il reste 2 jours ! 2 jours pour cliquer sur cette adresse : http://fr.ulule.com/francois-villon/ 
Encore un immense MERCI à tous ceux qui nous ont aidés à financer l’enregistrement du disque pour lequel Bruno et les musiciens rentrent en studio le 30 octobre.
Pour ceux qui découvrent cette page ou qui arrivent en cours d’opération, vous pouvez lire l’article que le progrès a consacré à Bruno Daraquy et à « François Villon, corps à cœur » ici   http://www.leprogres.fr/loire/2016/10/11/sur-les-traces-de-francois-villon  ainsi que le papier de Michel Kemper consacré à la création de « Frères humains, 17 chansons autour de François Villon »
ici http://www.nosenchanteurs.eu/…/bruno-daraquy-pcc-francois-…/ 
On peut suivre l’évolution de l’opération et aussi trouver des extraits du livre, des illustrations et des documents sur :
http://jp-joblin.blogspot.com
https://www.facebook.com/spectaclesbrunodaraquy/?fref=ts
https://www.facebook.com/Jean-Pierre-Joblin-textes-et-des…/…
Vous pouvez en apprendre encore plus sur ce projet et le futur spectacle qui en découlera en écoutant Bruno Daraquy vous en parler de vive voix dans l’émission de « La clé des ondes ». Il suffit de cliquer sur ce lien : 
https://www.youtube.com/watch?v=pJrGeI5eO-M

mardi 25 octobre 2016

3 JOURS POUR FRANÇOIS VILLON - « Vous, vous êtes un intellectuel ! »



- « Vous, vous êtes un intellectuel ! »
Voilà ce que je me suis entendu dire dans les années 80 par un des grands pontes, un des faiseurs de pluie et de beau temps du milieu éditorial de la BD à qui je proposais une de mes multiples « moutures » de mon projet sur Villon.
« Un intellectuel » ?… par rapport à qui ?… Par rapport à quoi ?…
« Un intellectuel » ?… Comme qui ?
« Un intellectuel » ?… moi qui ait arrêté ce que je n’ose même pas appeler mes « études » à 17 ans.
« Un intellectuel » ?… moi qui claironne à tout bout de champ que la première qualité d’une production artistique est de ne pas ennuyer ceux à qui elle s’adresse.
« Un intellectuel »…
Qu’on ouvre « La Légende Dorée » http://www.dailymotion.com/GLENATBD/video/x6zdpq_clip-legende-doree_fun, qu’on lise « Monsterland » http://monsterlands.blospot.com  et http://monstersongs.fr/ , « Envoyez-les chier ! » ou « Com’ ci… Com’ ça… » http://comcicom.blogspot.com  et qu’on me dise si de ces livres s’exhale un parfum d’intellectualisme.

J’avais beau être jeune, je compris que ce « directeur de publication » - il est cané aujourd’hui. Paix aux cendres de son gros cigare ! -, se considérait lui, comme un vrai intellectuel, un intellectuel parisien ! Les plus beaux ! Les plus gros ! Les plus méprisants ! De ceux qui tapaient sur le bide d’Hugo Pratt et s’attribuaient avec une modestie parfaitement feinte l’enfoncement de quelques portes ouvertes.
Ce jour-là, j’étais avec Philippe Jallois avec qui nous présentions un autre projet dans le bureau de ce « grand professionnel » qui avait eu l’extrême bonté de condescendre à nous recevoir. On en avait les yeux papillonnant de reconnaissance.
Imaginez un bureau, pas très grand… Un mec d’une cinquantaine d’années, assez gras,  assis dans un fauteuil tournant, devant lui un énormissime cendrier, quasiment un aquarium.
Le mec nous reçoit en canadienne, le genre « J’ vous écoute mais j’ suis pressé. Faut qu’ j’’aille retrouver mes fréquentations célèbres aux « Deux Magots ».
Je lui présente mon projet sur Villon le plus clairement et de la manière la plus concise possible avec le souci constant que j’ai de ne pas faire chier le monde.
Il commence alors un numéro mémorable.
Comme dans les films, il allume un énorme barreau de chaise sans m’accorder, bien sûr, le moindre regard. Comme dans les films, il pose tranquillement son cigare sur le bord de son aquarium pour extirper un tire-jus de sa poche et se mouche bruyamment pendant que je lui cause de Villon. Et, toujours pendant que je lui parle, comme dans les films, il reprend son gros cigare et appelle « Géraldine », l’inévitable secrétaire de ce genre de boss.
Comme dans les films la secrétaire radine et comme ma maman m’a inculqué quelques règles de politesse, je m’interromps pour le laisser demander à Géraldine de lui ramener tel dossier concernant tel contrat de tel auteur de renom.
Et sans que j’ai pu finir de présenter mon affaire, il tourne enfin sa gueule maussade vers moi et me lâche :
-         « Vous, vous êtes un intellectuel. »
Voilà. Il aurait pu me parler de l’angle d’approche du personnage qu’il aurait pu trouver comme ci ou comme ça. Il aurait pu ne pas trouver l’encrage des planches à son goût…
Non. Il a m’a fait comprendre, le « grand professionnel » qu’il m’avait cerné, qu’il n’avait même pas besoin de jeter un coup d’œil sur ce que je lui présentais.
J’étais un « intellectuel », ce qui signifie chez les « vrais » intellectuels parisianistes  que j’étais rien qu’un bouseux alphabétisé.
En plus je ressemblais même pas à un vrai artisse, avec le pull camionneur obligatoire, la boucle d’oreille qui va bien et ce je ne sais quoi d’un peu déjanté qui traduit la tournure d’esprit originale et le talent certain. Y’a aussi toute une frange de créateurs qui jouent les recroquevillés, les grands cramés de l’âme par d’inavouables tourments intérieurs.
Effectivement, je ne fais pas partie du lot.
Désolé, j’ai envie de m’adresser normalement à des gens normaux ! 
À chacun ses extravagances…
Puis il a continué à jouer au chat et aux souriceaux avec l’autre projet que Philippe et moi nous lui présentions.
Et que j’ te mouche… Et que j’ te crapote… Et qu’ j’ t ‘appelle Géraldine en nous coupant la parole…
Fallait-il que cet homme soit malheureux, frustré ou tout simplement complètement con pour jouir de pareilles broutilles !
J’aurais préféré qu’il nous dise : « Prenez vos cliques et vos claques et foutez-moi le camp, espèces d’intellectuels ! »
Ce serait revenu au même mais il n’aurait pas pu faire son numéro. Il n’aurait pas pu se faire du bien.
Y’a vraiment des gens payés à rien foutre.

Plus tard, je suis revenu à la charge auprès d’autres « responsables z’éditoriaux ».
Et là, des conneries, il m’a encore fallu en entendre :
« Villon ?… Peut-être… mais plus tard ! »
« Villon ?… Ooooh làlalaaaaa… C’est trop triste ! »
« Villon ?… Vous n’y pensez pas ! Vous avez vraiment une trop haute idée de ce qu’est notre lectorat ! »…

Tralala !… Tous ces braves gens avaient au mieux, peut-être, lu « La Ballade des Pendus » en 5ème
La plupart de ces désinvoltes pensaient que Villon avait terminé la corde au cou sur le gibet. Ben vouiii… puisqu’il a écrit « La Ballade des Pendus » !
Donc, ils résumaient l’œuvre foisonnante et multicolore de Maître François à une vague histoire de pendus.
Dix minutes de lecture en 5ème, voilà ce qui les autorisait à mépriser mon boulot du haut de leur ignorance et de leur fatuité.

Heureusement, quand à L’Européen, j’ai proposé à Bruno Daraquy de monter le spectacle que nous sommes aujourd’hui entrain de monter dans la joie, il ne m’a pas traité d’ intellectuel. Il est comme moi, Daraquy, il s’en branle que ce soit « intellectuel » ou « pas intellectuel »… Lui , ce qu’il veut, c’est que ça sonne, c’est que ça « clique » comme dirait Charlebois… C’est que l’émotion puisse passer que le public, se marre, soit ému, surpris, voire choqué et qu’il ait envie de fredonner les chansons à la fin du spectacle.
Même chose quand j’ai évoqué le projet avec Yannick Bunel de chez Yil.
Il n’a pas pris de pose le Yannouche, il n’a pas allumé de cigare (enfin j’ pense pas, vu qu’on était au téléphone, il s’est pas mouché bruyamment et il n’a pas appelé sa secrétaire. Il m’a juste dit : « François Villon ! Bien sûr ! Je connais un peu ! L’univers me plait. On le fait quand tu veux. »
Et voilà comment tout est vraiment parti ! La version « disque » le branchait aussi mais il fallait pour ça, lancer l’opération de financement participatif http://fr.ulule.com/francois-villon/ dont vous n’ignorez plus rien maintenant.
On a beau être des garçons optimistes et  enthousiastes, ni Yannick, ni Bruno, ni moi n’espérions trop parvenir à réunir les fonds.
L’objectif est pourtant atteint aujourd’hui. Atteint et même dépassé puisque nous commençons à garder l’argent qui voudra bien encore tomber pour monter le spectacle dans toute sa dimension théâtrale. C’est-à-dire : passer du « simple » tour de chant (17 chansons autour de François Villon) à une vraie pièce de théâtre.

Heureusement, les multiples contributeurs qui nous aident, nous ont aidés et nous aideront ne m’ont pas taxé d’ intellectualisme. Ils ont juste lu les textes que je proposais dans les différents spots que je publie depuis plus d’un mois. Ils ont regardé les dessins, écouter les extraits de chansons et l’interview de Bruno.
C’est tout. C’est beaucoup.

Heureusement, des gens comme Maurice Galland du Théâtre Libre de Saint-Etienne http://theatrelibre.fr/ ou Gérard-André de « La Closerie » à Etais la Sauvin http://www.lacloserie-spectacles.fr/ , ne se posent pas la question de savoir si un spectacle  est « intellectuel » ou pas…
Je ne sais pas s’ils sont des intellectuels, mais une chose est sûre, c’est que ce sont des gens cultivés. Des gens qui ont sans doute approché Villon d’un peu plus près que ne l’obligent ou le permettent les aléas de la scolarité.
Et puis, surtout, ils ont vu Bruno Daraquy !
Et dans Couté !
Et dans Villon ! 
Mieux, ils ont vu les réactions du public qui lui aussi, se fout de savoir ce qui est intellectuel ou pas.

Pour ma part, je fais ce que je peux en essayant de travailler avec sincérité et le plus fraternellement possible pour les « frères humains » qui me liront.
« J’ suis rien qu’un gars ben ordinaire. »




À part ça,  il reste 3 jours ! 3 jours pour cliquer sur cette adresse : http://fr.ulule.com/francois-villon/ 
Encore un immense MERCI à tous ceux qui nous ont aidés à financer l’enregistrement du disque pour lequel Bruno et les musiciens rentrent en studio le 30 octobre.

Pour ceux qui découvrent cette page ou qui arrivent en cours d’opération, vous pouvez lire l’article que le progrès a consacré à Bruno Daraquy et à « François Villon, corps à cœur » ici   http://www.leprogres.fr/loire/2016/10/11/sur-les-traces-de-francois-villon  ainsi que le papier de Michel Kemper consacré à la création de « Frères humains, 17 chansons autour de François Villon »
ici http://www.nosenchanteurs.eu/…/bruno-daraquy-pcc-francois-…/ 
On peut suivre l’évolution de l’opération et aussi trouver des extraits du livre, des illustrations et des documents sur :
http://jp-joblin.blogspot.com
https://www.facebook.com/spectaclesbrunodaraquy/?fref=ts
https://www.facebook.com/Jean-Pierre-Joblin-textes-et-des…/…
Vous pouvez en apprendre encore plus sur ce projet et le futur spectacle qui en découlera en écoutant Bruno Daraquy vous en parler de vive voix dans l’émission de « La clé des ondes ». Il suffit de cliquer sur ce lien : 
https://www.youtube.com/watch?v=pJrGeI5eO-M








lundi 24 octobre 2016

4 JOURS POUR FRANÇOIS VILLON « - Il te faut… - Quoi ?…- Remords de conscience, lire sans fin. - En quoi lire ? » (François Villon « Le Débat du Cœur et du Corps »)



… « Lire en quoi ? »
Ben tiens…lire en « François Villon, corps à cœur » !
Avant de confier les fichiers à Yil pour l’impression, il me faut lire et surtout relire mon texte pour y traquer l’accent fugueur, l’espace en trop, en moins, le mot inapproprié…
Et puis, non pas avoir des « remords de conscience » mais ne pas hésiter à opérer sur certaines illustrations de petits « repentirs ».
Ajouter une lueur dans les yeux d’un personnage pour lui insuffler un peu plus de vie, revoir un élément qui ne s’inscrit pas suffisamment dans la perspective (Merci Le Discot !), renforcer certaines valeurs, en atténuer d’autres…
http://fr.ulule.com/francois-villon/

Oui, il me faut lire et relire mais aussi regarder et reregarder.
Et puis, il y a les chansons. Les chansons dans lesquelles Bruno Daraquy s’est déjà fondu, les couplets, les refrains qu’il a déjà habités.
Treize titres - les autres sont des textes de Villon - sur lesquels je ne peux m’empêcher de revenir en changeant un vers par ci, une assonance, une allitération par là.
Par exemple, si l’on prend le texte « Procédure de Justice ».
J’avais d’abord écrit : « Bourreaux dressent des échafauds »
On peut entendre des extraits des chansons (pris en répétition) ici  
https://www.youtube.com/watch?v=MS90RUzfXYs

Je décide de transformer la chose en « Le bourreau dresse l’échafaud ».
Pourquoi ?
Dans la première version : « Bourreaux » au pluriel me permet de supprimer l’article indéfini et par là même, de donner une couleur médiévale à la tournure.
La logique, le symbole veulent qu’inconsciemment nous pensions que plusieurs bourreaux dressent plusieurs échafauds. Donc, je mets tout au pluriel.
Mais voilà, l’absence d’article me paraît artificielle vu que je ne me prive pas de les utiliser habituellement et surtout,  la vilaine liaison qui s’imposera à Bruno : « des z’échafauds » m’agace par sa mocheté.
Comme souvent le retour à la simplicité s’avère payant.
Faisons de notre bourreau une « généralité » de bourreau, un parangon de bourreau. Mettons ce personnage singulier, justement, au singulier !
Dès lors, les syllabes s’enchaînent avec beaucoup plus de naturel.
« Le bourreau dresse l’échafaud »…
La langue n’est pas contrainte d’exécuter des contorsions. Le son est mieux défini.
Ce sera plus confortable pour Daraquy et plus agréable à entendre.
Voilà le genre de doute qui peut m’étreindre avant de laisser partir textes et dessins.
Si j’ai un certain goût pour la chanson de salle de garde et la beuglante 
de taverne, j’essaye aussi d’approcher des sentiments universels comme 
l’amour d’un enfant pour sa mère.
Sur ce texte, Malto a composé une mélodie toute simple, tranquille, 
enfantine, presque.Bruno Daraquy l’ interprète sans pathos, en toute 
simplicité, en toute humanité.

J’ai photographié ces extraordinaires visages de femmes 
au Palais Jacques Cœur  à Bourges.
http://www.palais-jacques-coeur.fr/
Un joyau à l’extérieur comme à l’intérieur !
Si vous en avez l’occasion ne loupez pas, l’été, « Les nuits lumière » 
de Bourges. L’architecture médiévale y est mise en valeur 
au fil d’un parcours-spectacle que vous n’oublierez plus jamais. 
C’est libre. C’est gratuit. Que demande le peuple ?
L’Affaire Sermoise avec un filtre bleu pour l’ambiance…

L’Affaire Sermoise avec un filtre rouge pour l’ambiance…

L’une des chansons, « Ballade au bout de la langue », explore
le jargon, le jobelin, l’étrange langage des Coquillards.
Rassurez-vous, je donne toutes les « clés » et la traduction des mots
« subtils » comme disaient les truands.

http://fr.ulule.com/francois-villon/   

À 4 jours de la fin de l’opération Ulule, la chose se précise de plus en plus.
Nous espérons encore que la cagnotte va grimper pour que nous puissions vraiment nous lancer dans la réalisation d’une version idéale du spectacle « François Villon, corps à cœur » pour lequel, il nous faudra deux costumes et pouvoir rémunérer François Weber, l’ingé son et lumière qui fera intégralement et durablement partie de la troupe.
Donc l’argent que de nouveaux contributeurs pourront mettre dans l’opération n’est pas superflu. Nous savons déjà à quoi il sera employé.
Et puis, ces nouveaux contributeurs pourront bénéficier eux-aussi, des nombreuses aquarelles originales, sérigraphies, affiches, carte postales que nous proposons en « cadeaux ».
Donc il reste 4 jours ! 4 jours pour cliquer sur cette adresse : http://fr.ulule.com/francois-villon/ 
Un immense MERCI à tous ceux qui nous ont aidés à financer l’enregistrement du disque pour lequel Bruno et les musiciens rentrent en studio le 30 octobre.

Pour ceux qui découvrent cette page ou qui arrivent en cours d’opération, vous pouvez lire l’article que le progrès a consacré à Bruno Daraquy et à « François Villon, corps à cœur » ici   http://www.leprogres.fr/loire/2016/10/11/sur-les-traces-de-francois-villon  ainsi que le papier de Michel Kemper consacré à la création de « Frères humains, 17 chansons autour de François Villon »
ici http://www.nosenchanteurs.eu/…/bruno-daraquy-pcc-francois-…/ 
On peut suivre l’évolution de l’opération et aussi trouver des extraits du livre, des illustrations et des documents sur :
http://jp-joblin.blogspot.com
https://www.facebook.com/spectaclesbrunodaraquy/?fref=ts
https://www.facebook.com/Jean-Pierre-Joblin-textes-et-des…/…
Vous pouvez en apprendre encore plus sur ce projet et le futur spectacle qui en découlera en écoutant Bruno Daraquy vous en parler de vive voix dans l’émission de « La clé des ondes ». Il suffit de cliquer sur ce lien : 
https://www.youtube.com/watch?v=pJrGeI5eO-M
http://fr.ulule.com/francois-villon/   
http://fr.ulule.com/francois-villon/