dimanche 23 octobre 2016

5 JOURS POUR FRANÇOIS VILLON « Comme les godets aux godets Qui tant chantent à s’entrechoquer…» (Joblin / Malto « La Carpe et le Lapin »)



5 jours ! Il reste 5 jours.
La « machine » commence opérer ses connections, les mécanismes se huilent, les feuilles de route s’établissent pour que cet imposant vaisseau qu’est « François Villon, corps à cœur  » puisse atterrir dans l’Imaginaire de nos contemporains.
J’ai largement évoqué la question du spectacle que Bruno Daraquy et moi souhaitons monter dans sa dimension musicale mais également dans toute sa conception théâtrale originelle.
Le propos ? Il est simple…

« Janvier 1463. François Villon condamné à mort dans la prison du Châtelet à Paris voit apparaître son double sur les murs de sa geôle. Confronté au spectre de sa conscience, il va soliloquer en se remémorant des moments marquants de sa vie turbulente ainsi que certains de ses poèmes, de ses ballades… »

 C’est justement un étrange poème, « Le Débat du Cœur et du Corps » qui m’a donné l’idée d’en faire un fil conducteur, une balise dramatique qui revient sans cesse dans le spectacle.
Je m’en explique plus précisément dans l’avant-propos de « François Villon, corps à cœur » dont voici un extrait :
« De par la modernité de son ton et de sa forme, « Le Débat
du Cœur et du Corps » sert de fil conducteur aux souvenirs
qui reviennent à l’esprit de Villon dans sa cellule du
Châtelet.
Si le double personnifie la sagesse qu’il aurait pu ado-
pter - mais dont il s’est toujours détourné -, ce double
n’en est pas moins l’annonciateur d’une mort possible
et peut-être imminente.
C’est pourquoi cet autre lui-même s’apparente au
personnage de la Mort dans « Le septième sceau »
de Bergman.
Pressentant sa fin prochaine, Villon plonge dans
l’introspection et les souvenirs.
On pourrait s’attendre à ce que ce long moment
d’angoisse fasse évoluer le personnage, que son âme
emprunte une trajectoire morale, qu’il tire des con-
clusions, qu’il se repente… Non !
Si François passe bien par différents états, si les
considérations corporelles laissent de plus en plus de
place aux angoisses existentielles, force est de constater
que ces dernières ne sont inspirées que par la peur, la
vulgaire pétoche…
Et le crâneur finit par reprendre possession de l’esprit
de Villon dès qu’il apprend que la camarde l’épargnera une
fois encore. »

On dit qu’une œuvre dramatique se doit de montrer un personnage dans un certain état, une certaine disposition d’esprit et d’en montrer l’évolution jusqu’ à l’état et la disposition d’esprit auxquels le conduiront les événements, les actes, les personnages des situations  jouées devant les spectateurs.
Comme l’a fort bien remarqué Jean-Luc Debattice dans sa préface, le héros de « François Villon, corps à cœur », n’évolue pas. Il va ressortir de prison comme il y est entré avec ses qualités et ses turpitudes.
Lui-même est résigné à cela quand il dit que c’est Saturne, la planète maudite qui le gouverne.
C’est une terrible métaphore de l’Humanité qui semble ne pouvoir se débarrasser des vieux réflexes accumulateurs, égoïstes et violents des temps préhistoriques…
C’est une vie éclatée que celle de Villon, sans cesse tiraillé  par le désir de jouissance, l’envie de se surpasser et de s’émerveiller lui-même dans l’art poétique maîtrisé avec virtuosité dans tous les genres, tous les styles ; des poèmes courtois écrits pour les princes aux ballades à beugler par les « goliards » des tavernes.
L’humour, l’ironie, la franche rigolade, le surréalisme même, ne sont jamais loin.
Nous voulons offrir au public un bouquet de chansons tonitruantes, déconnantes, graves ou pathétiques.

Avec la partie théâtrale de « François Villon, corps à cœur », c’est bien vers cette intensité que nous souhaitons tendre.
(photo tirée du « 7ème sceau » d’Ingmar Bergman
Le livre-disque et le spectacle se présentent avant tout comme une balade en compagnie de Maître François dans la société médiévale du 15ème siècle.
L’affiche « Frères humains… 17 chansons autour de François Villon » fait partie des « cadeaux » pour certains des contributeurs http://fr.ulule.com/francois-villon/    
Elle leur sera envoyée signée de Bruno Daraquy et de la pogne de ma pomme !
Impeccable pour coller dans sa chambrette et faire de beaux rêves villonnesques 
Si vous souhaitez nous aider à monter ce spectacle « idéal », il reste 5 jours pour transformer le succès de l’opération Ulule en triomphe !
Alors, si vous le pouvez, si vous le voulez, à vous de jouer ! http://fr.ulule.com/francois-villon/ 
Un immense MERCI à tous ceux qui nous ont aidés à financer l’enregistrement du disque pour lequel Bruno et les musiciens rentrent en studio le 30 octobre.
Pour ceux qui découvrent cette page ou qui arrivent en cours d’opération, vous pouvez lire l’article que le progrès a consacré à Bruno Daraquy et à « François Villon, corps à cœur » ici   http://www.leprogres.fr/loire/2016/10/11/sur-les-traces-de-francois-villon  
http://www.leprogres.fr/loire/2016/10/11/sur-les-traces-de-francois-villon
ainsi que le papier de Michel Kemper consacré à la création de « Frères humains, 17 chansons autour de François Villon »
ici http://www.nosenchanteurs.eu/…/bruno-daraquy-pcc-francois-…/ 
On peut suivre l’évolution de l’opération et aussi trouver des extraits du livre, des illustrations et des documents sur :
http://jp-joblin.blogspot.com
https://www.facebook.com/spectaclesbrunodaraquy/?fref=ts
https://www.facebook.com/Jean-Pierre-Joblin-textes-et-des…/…
Vous pouvez en apprendre encore plus sur ce projet et le futur spectacle qui en découlera en écoutant Bruno Daraquy vous en parler de vive voix dans l’émission de « La clé des ondes ». Il suffit de cliquer sur ce lien : 
https://www.youtube.com/watch?v=pJrGeI5eO-M






Petit clin d’œil aux élèves de 5ème du collège Eric Tabarly de Pavillons-sous-bois que j’ai entraînés « sur les pas de François Villon » pendant un an il y a deux ans.
Grosses bises à Claire Xavier http://clairexavier.blogspot.fr qui assura toute la partie photographique, à Claire Diaz pour avoir intégré à son cour de français avec toute sa passion et son enthousiasme ce beau projet et à Marie-Hélène « Belette » Marceau qui abat un boulot prodigieux en matière d’ateliers scolaires  avec son association « Bulles Zik » https://www.facebook.com/Bulles-Zik-176120385766330/
Enfin, « Salut » aux « Frères de lices » la troupe d’escrime artistique d’Aulnay-sous-bois, pour leur gentillesse et leur disponibilité http://freresdelices.e-monsite.com/
Tout droit sortis de « La Légende Dorée » http://www.dailymotion.com/GLENATBD/video/x6zdpq_clip-legende-doree_fun , Frère Aimable et l’Abbé Retzina entonnaient déjà de pieuses chansons lorsque les bibinictins allèrent en pèlerinage au Printemps de Bourges. (photo tirée de l'article du " Berry" consacré à ma séance de dédicace chez Librairix et au spectacle de Lou Saintagne à  "La Soupe au chou")


Un extrait de la préface de Monsieur Debattice !



http://fr.ulule.com/francois-villon/     

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