samedi 8 octobre 2016

20 JOURS POUR FRANÇOIS VILLON…



On y est « presque » ! Mais dans ce genre d’opération « presque » 
ça veut vraiment dire « pas encore » et ça peut encore se terminer 
par « pas du tout ! »


« D’ailleurs moi qui te parle avec mes chansonnettes

Si je n’avais pas dû rencontrer le succès

J’aurais tout comme toi, pu virer malhonnête

Je serais devenu ton complice, qui sait »

(Georges Brassens « Stances à un cambrioleur ») 

Noël 1456. François Villon et quatre complices vont cambrioler 
le Collège de Navarre. L’ affaire ressortira en 1462 
ce qui n’arrangera pas les affaires de maître François, déjà emprisonné 
à la suite d’une bagarre avec des notaires...


On remarquera que le « Collège de Navarre » ne se trouve pas 
très loin de Saint-Benoît-le-Bétourné, donc de « La Maison 
de la Porte Rouge » 
où demeuraient Guillaume de Villon 
et son incorrigible neveu.

Un extrait du livre. (Le passage sur le Collège de Navarre).
A droite : le prêtre maquereau Sermoise 
qui sera planté par Villon.


En recopiant ces quelques vers de Brassens, je viens de m’apercevoir qu’il a, tout comme Villon,  glissé un double sens pourtant très simple dans « ton complice, qui sait »… qu’on peut comprendre à l’écoute, par « qui sait si je ne serais devenu ton complice » ou bien « ton complice qui sait… » … qui sait les secrets de la cambriole, qui connaît les plans… et peut-être, l’argot des truands ou le jargon des coquillards.

On notera la très belle rime riche « chansonnettes » et « malhonnête »…

La grande classe !

Cette chanson, Bruno Daraquy y fait référence dans l’interview qu’il a accordée à l’équipe de la radio « La clé des ondes ».

Je l’ai déjà mise en ligne avant-hier mais nos bricolages de fichiers pour ne tirer de l’émission que le passage en lien avec le projet, ont fait que nous avons zappé « Tête-à-tête de Mort » que la radio a intégré dans sa diffusion.

Nous l’avons rétabli dans le nouveau fichier visible ici : 
https://www.youtube.com/watch?v=pJrGeI5eO-M

Ce titre et 16 autres chansons nous les enregistrerons si l’opération Ulule http://fr.ulule.com/francois-villon/ que nous avons initiée réussit à réunir l’argent dont nous avons besoin pour couvrir les frais de studio (enregistrement / mixage / mastering…)

La chanson « Tête-à-tête de Mort » que vous pouvez entendre, dans l’émission est une version « de travail ». La prise de son est « brute », elle est tout à fait écoutable, mais n’est pas finalisée dans la mesure où Laurent Bézert a, depuis, peaufiné ses arrangements. D’autre part, certains titres se verront enrichis par les interventions de Nathalie Boquillet à la clarinette.

Toutefois, vous aurez quand même une idée assez précise de ce que sera cette chanson car l’interprétation de Bruno Daraquy est bel et bien là.


Dans l’entretien, Bruno évoque la genèse de notre projet, les quelques représentations qu’il a données avec Thomas Garrigou et Laurent Bézert.

Il expose très clairement le fonctionnement du financement participatif avec Ulule et, bien sûr, parle abondamment de Villon, de son œuvre et des textes qu’elle ma inspirés en n’oubliant pas de présenter Yil édition.



Je vous invite à retrouver mon camarade dans cette émission qui restitue bien son ton joyeux et son enthousiasme fraternel.

Mention spéciale aux deux animateurs qui ont réalisé l’entretien pour leur qualité d’écoute. Il est vrai que le format de l’interview laisse le temps à Bruno de faire le tour de la question.

C’est le week-end…On est samedi… Déééétendez-vous en écoutant le gars Bruno…



Merci à tous les contributeurs qui ne cessent de nous rejoindre sur Ulule.

Nous sommes vraiment très sincèrement touchés.



Nous ne sommes toutefois pas encore parvenus jusqu’au Graal.

Alors, si le cœur vous en dit, rendez-vous sur http://fr.ulule.com/francois-villon/

Il ne reste que 20 jours.



Vous pouvez suivre l’évolution de l’opération et aussi trouver des extraits du livre, des illustrations et des documents sur :







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire