mardi 17 juillet 2018

FRANÇOIS VILLON EST DE RETOUR À #MEUNG-SUR-LOIRE LE 22 SEPTEMBRE !

#Théâtre « La Fabrique » Meung-sur-Loire 45130 – réservations : 02 38 44 32 28




Presque six siècles plus tard, à portée de voix du château épiscopal de Meung-sur-Loire, François #Villon revient sous les traits de Bruno #Daraquy pour narguer l’évêque, Thibault d’ Auxigny.


Le poète n’a pas oublié celui qui l’a nourri « de froide eau tout un été ! »


Hé oui… Villon est de retour à Meung-sur-loire !
Et c’est pour la pièce « François Villon, corps à cœur » https://francois-villon-corp-a-coeur.jimdo.com/ créée cette année au Théâtre Libre de Saint-Etienne.
Si vous voulez voir le funambulesque Villon/ Daraquy converser avec son double fantomatique, si vous voulez entendre des chansons drolatiques, poignantes ou gaillardes, venez apprécier comment #Malto a mis les textes de maître François et les miens en musiques. Les arrangements sont de Laurent #Bézert qui tient les guitares sur scène accompagné aux percussions par Thomas #Garrigou


Meung-sur-Loire ! 
Cette bourgade aura vu au 13ème siècle la naissance de Jean de Meung, auteur du Roman de la Rose avec Guillaume de Lorris.
Puis, elle connaîtra François Villon enfermé dans les geôles de l’évêque en 1461 sans que l’on n’ait jamais bien su pourquoi.






Enfin, au 19ème siècle, son école accueille un élève facétieux et turbulent du nom de Gaston #Couté. 
Monté à Paris, il deviendra tout en connaissant la misère -et tout comme Villon-  un immense poète à l’inspiration libertaire dont l’œuvre patoisante séduira non seulement, les montmartrois, mais également par la suite Edith #Piaf, Bernard #Lavilliers, Gérard #Pierron -qui le mit en musique avec un immense talent- et même un certain Daraquy.
Oui, le même Daraquy qui incarne aujourd’hui Villon comme je n’aurais osé en rêver.
Daraquy, je l’ai rencontré tandis qu’il disait des textes de Couté à « La #Colombière », la salle de Michel #Valette.
C’était dans les années 90…
Et nous voici invités aux journées Gaston Couté à Meung-sur-Loire où Bruno s’illustra déjà dans ses interprétations du poète beauceron.
Et c’est au musée Gaston Couté que je participerai au Salon du livre en présentant une expo-vente sur l’Univers de Villon.

Pour la petite histoire, j’ai retrouvé dans mes archives une planche de l’adaptation d’un poème de Couté en BD :  « La Toinon »… 

Ça date de 91, à l’époque j’avais fait imprimer des cellos avec des crayonnés poussés à leur maximum de contraste pour obtenir un effet brut… rustique… La couleur bleue qui accompagnait le dessin participait de l’ambiance nostalgique et définitivement révolue des souvenirs du chemin des écoliers.
Gilles #Chaillet (l’auteur de la série #BD « #Vasco » au Lombard pour qui je fus assistant décors) avait posé pour que je le représente en cabaretier. Quant à la Toinon, c’est Pascale #Bastard (marionnettiste de la Compagnie #Patachon) qui lui avait prêté ses traits.

C’est dire si l’écriture de Couté, sa musicalité, sa violence, son humour m’ont marqué.
Je ne remercierai jamais assez Gérard Pierron pour ses mises en musique et son interprétation qui accompagnent cette œuvre comme un souffle d’humanité, une chaleur…
Il n’est que d’écouter « La Toinon », « Le chant de naviots », « Les cailloux », « Les mangeux d’ terre » parmi tant d’autres titres…
À écouter également la terrible « Complainte des terre-neuvas » mise en musique par Marc Robine…
Bref ces journées Gaston Couté seront certainement riches de rencontres et découvertes.
Couté et Villon sur la même affiche ! 

Ça va turbuler dans les cervelles !