financement
participatif pour l’enregistrement
« François Villon, corps à cœur » sur ULULE http://fr.ulule.com/francois-villon/
« Il me vient une ballade tout au bout de la
langue ! »
Ainsi commence l’une des chansons que Bruno Daraquy enregistrera
si l’opération Ulule porte ses fruits.
Elle figurera sur le CD joint au livre.
Cette chanson est en grande partie écrite avec des mots de jargon
(ou jobelin ! ! ),
la fameuse langue secrète que pratiquaient les
« coquillards », ces bandits de grands chemins qui se faisaient
passer pour des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Dans ce titre, j’ai pastiché les quelques ballades en jargon de
Villon qui, elles, sont totalement incompréhensibles pour qui n’a pas une
parfaite connaissance du sujet (ou une édition bilingue !).
Beaucoup de coquillards étaient des mercenaires qui se
retrouvèrent sans « emploi » quand commencèrent à s’éteindre les feux
de la guerre de cent ans.
Des bandes d’écorcheurs se réunirent alors en véritables armées du
crime.
Leurs membres avaient des
« spécialités » : faux mendiants, faux infirmes, faux
monnayeurs, forceurs de serrures, tueurs, pilleurs d’églises, pipeurs de dés…
Il y avait tout un éventail d’activités très lucratives quand
elles ne vous conduisaient pas au gibet ou dans un chaudron (comme les batteurs
de fausse monnaie).
Pour mieux échapper à la justice, ces lascars pratiquaient une
langue secrète (étudiée de près par Marcel Schwob et Tristan Tzara).
Les mots et les expressions dont ils usaient provenaient des
dialectes des différentes provinces d’où sortaient les malfrats et du
vocabulaire spécifique à certains corps de métiers. L’antiphrase était souvent
employée, c’est-à-dire qu’il fallait comprendre exactement le contraire de ce
qui était exprimé.
Cette langue expressive -
pour ne pas dire exotique - Villon se
l’est appropriée juqu’à écrire plusieurs ballades que certains ont interprétées
comme des messages codés adressés à ses complices.
Tout cela est très romanesque, mais je pense qu’il s’agit plutôt
d’un exercice de style. Un peu comme Carco, Mc Orlan ou Audiard qui adoraient
les multiples images qui peuvent jaillir du langage du « milieu ».
L’historien Jean Favier pense lui aussi que Villon était un
demi-sel, un faux dur qui a sans doute fréquenté les coquillards mais qui n’en
fut pas pour autant un truand aguerri.
Qu’importe ! La légende est plaisante et les fameuses
« ballades en jargon ou jobelin » existent bel et bien.
Pour que nous puissions un
jour vous faire entendre cette « Ballade au bout de la langue »,
épargnez-nous de nous adresser aux coquillards en jetant quelques piécettes sur
http://fr.ulule.com/francois-villon/
Ou en informant vos amis (de tous les milieux) de notre opération
de financement participatif.
D’un point de vue « stratégique », la production du
disque est très importante car elle va nous permettre de toucher certaines «
grosses » antennes de radio et de présenter l’ouvrage dans les festivals
et lieux de spectacle en plus des salons du livre « classiques ».
C’est une vraie et belle aventure que je voulais voir se
concrétiser depuis longtemps. Elle n’a jamais été si près d’aboutir grâce
aux talents conjugués de Yil, de Malto, du grand Bruno Daraquy et de ses
musiciens : Laurent Bézert et Thomas Garrigou !
Il reste 40 jours.
N’hésitez pas à aller faire
un tour sur http://fr.ulule.com/francois-villon/
Vous pourrez y suivre la
progression de l’ouvrage mais aussi trouver des extraits du livre et des
documents et des illustrations sur les coquillards
sur
Mes salutations, mes seigneurs ! Et encore un immense merci à toutes celles et ceux qui nous aident déjà.
Vous pouvez lire l’article
que Michel Kemper consacra au spectacle « Frères humains, 17 chansons
autour de François Villon, ici : http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2012/04/29/bruno-daraquy-pcc-francois-villon/
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40 jours ! C’est ce qu’il nous reste pour boucler
Alors tous sur http://fr.ulule.com/francois-villon/le budget d’enregistrement du CD… |
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Le T2 et le T3 où les coquillards
menés par « Le Grand Taupier » apparaissent… |
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avec le trait de "monseigneur" Le Discot aux éditions Vents d'Ouest... |
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Ajouter une légende |
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Pourvu qu'on arrive à financer l'enregistrement !
Alors, au risque de me répéter : rendez-vous sur
http://fr.ulule.com/francois-villon/ |
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