financement participatif sur
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- Le laisserez-vous là, le
pauvre Villon ? …
Non !
Bien sûr car on va se précipiter sur
Ulule http://fr.ulule.com/francois-villon/ |
Il est bien réconfortant
d’avoir des amis, des copains… même si on les voit de loin en loin.
Lorsque j’ai demandé en
juillet dernier à Jean-Luc Debattice s’il accepterait d’écrire une préface à
« François Villon, corps à cœur… », il était en Avignon où il jouait
dans « Artaud Passion » de Patrice Trigano.
Il m’a répondu :
« Oui… Bien sûr…
Laisse-moi le temps de me plonger dans l’univers de Villon et dans ton texte. Je te fais ça.
Promis ! »
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A l’origine, « François
Villon, corps à cœur » a été conçu comme un spectacle dont l’action
progresse de soliloques en chansons.
Admiratif du travail de
Jean-Luc qui sait comme personne instaurer un climat, rendre tangible la plus
insaisissable chimère, je lui avais proposé la mise en scène.
Nous commençâmes à imaginer
la chose. L’ombre de Bergman avec son « Septième sceau » planait sur
une mise en scène qui nécessiterait quelques éléments de décors, un masque, des
éclairages particuliers, des musiciens…
Un dossier fut monté. Des
demandes de subventions et autres « aides à la création » furent
adressées à diverses instances qui (quand elles consentirent à répondre) ne les
accordèrent pas.
Sans démordre de mon idée
première, je décidai donc de permettre aux chansons d’exister en attendant de
pouvoir monter un jour le spectacle dans sa totalité.
Et ce fut « Frères
humains… 17 chansons autour de François Villon » que Bruno Daraquy créa au
Théâtre Libre de Saint-Etienne.
La suite, vous la
connaissez.
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31 jours et toujours l’opération Ulule http://fr.ulule.com/francois-villon/
à droite, le visuel de l’affiche « Frères humains…
17
chansons autour de François Villon »
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La rencontre avec Yil édition… Le projet de livre-disque…
Le financement participatif http://fr.ulule.com/francois-villon/pour
les frais de studio et hier soir, j’ai eu la joie de recevoir la préface de
Jean-Luc Debattice.
Debattice, je le connais
depuis longtemps. 25 ans…
Peut-être plus…
Je l’avais découvert dans le
tour chant qui accompagnait la sortie de l’album « Barbaroque »...
C’était fascinant.
Imaginez une espèce de Klaus
Kinski avec une voix remontant des enfers qui balançait des textes remarquables
sur des musiques qu’il avait composées et qui intégrait le hard rock le plus échevelé
à la musique symphonique.
Le tout servi par un
comédien qui vous embarquait ailleurs !
Romantisme, inspiration
gothique, grande absurdie belge, violence, émotion… Le personnage tordait le
cou au quotidien.
Un titre me frappa plus
particulièrement : « Artiste de Série Noire ». Jean-Luc
l’introduisait par une allusion à Thomas De Quincey dont je m’empressai de
découvrir les œuvres.
J’écrivis aussitôt un
article enthousiaste dans « Poison » le fanzine que j’animais en
parallèle des concerts de Lulu Borgia.
L’intéressé lu mon papier.
Une amitié était née.
Debattice c’est le cousin
des Ferré, Bashung, Guidoni qu’aurait piqué une guitare électrique chez Motor
Head…
Et pas que…
Dans son spectacle
« Toutes Griffes Dehors », il
ressuscite les poètes du « Chat noir ». Et là, c’est un 19ème
siècle sordide, fantastique, drolatique et surréaliste qui vous griffe les
esgourdes.
Il y a de quoi frémir en
écoutant « Les mauvais champignons » de Maurice Rollinat et la
découverte de textes complètement « barrés » d’Erik Satie « La
journée d’un musicien » ou de « L’ Escalier » d’Henry Somm
(véritable Devos de l’époque) ont constitués pour mon fils et moi des
émerveillements qui brillent encore.
Et je ne parle pas du
« Su’ la Butte », dépouillé, débraillé, épique, montmartrois et anar
en diable qui vient clore l’album « Les poètes du Chat Noir » dans la
collection « Poètes et chansons » chez EPM (Collection dirigée par
l’excellent Bernard Ascal).
Et puis Debattice, je l’ai
vu tenir le rôle principal dans « Le faiseur de Théâtre » de Thomas
Bernhard et une fois de plus, l’animal m’a épaté.
Et, comme je le disais,
précédemment, il vient de triompher avec « Artaud Passion » cet été.
Alors, si d’aventure, Jean-Luc vient à passer plus ou moins loin
de chez vous ; précipitez-vous !
Vous n’en reviendrez
pas ! Yark ! Yark ! Yark !
C’est donc une vraie joie
pour moi, -une joie et un honneur !- que d’avoir un tel préfacier.
Il est bien réconfortant
d’avoir des amis, des copains comme tous ceux qui nous aident sur
Un
grand MERCI à eux !
D’un point de vue « stratégique », la production du
disque est très importante car elle va nous permettre de toucher certaines «
grosses » antennes de radio et de présenter l’ouvrage dans les festivals
et lieux de spectacle en plus des salons du livre « classiques ».
C’est une vraie et belle aventure que je voulais voir se
concrétiser depuis longtemps. Elle n’a jamais été si près d’aboutir grâce
aux talents conjugués des souscripteurs, de Yil, de Malto, du grand Bruno
Daraquy et de ses musiciens : Laurent Bézert et Thomas Garrigou !
Vous pourrez suivre la progression de l’ouvrage mais aussi trouver
des extraits du livre et des documents sur le Paris de Villon sur :
Vous pouvez lire l’article que Michel Kemper consacra
au spectacle « Frères humains, 17 chansons autour de François Villon,
ici : http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2012/04/29/bruno-daraquy-pcc-francois-villon/
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Debattice et Daraquy pendant un essai d’enregistrement d’extraits de « François Villon, corps à cœur » au Forum Léo Ferré. |
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L’un des plus récents spectacles de Jean-Luc Debbattice… |
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