mardi 27 septembre 2016

31 JOURS POUR FRANÇOIS VILLON « Préface de Jean-Luc Debattice »


financement participatif sur http://fr.ulule.com/francois-villon/

- Le laisserez-vous là, le pauvre Villon ?  …
Non ! Bien  sûr car on va se précipiter sur Ulule http://fr.ulule.com/francois-villon/
Il est bien réconfortant d’avoir des amis, des copains… même si on les voit de loin en loin.
Lorsque j’ai demandé en juillet dernier à Jean-Luc Debattice s’il accepterait d’écrire une préface à « François Villon, corps à cœur… », il était en Avignon où il jouait dans « Artaud Passion » de Patrice Trigano. 
Il m’a répondu :
« Oui… Bien sûr… Laisse-moi le temps de me plonger dans l’univers de Villon et  dans ton texte. Je te fais ça. Promis ! »


Un extrait de la préface de Jean-Luc Debattice.
A l’origine, « François Villon, corps à cœur » a été conçu comme un spectacle dont l’action progresse de soliloques en chansons.
Admiratif du travail de Jean-Luc qui sait comme personne instaurer un climat, rendre tangible la plus insaisissable chimère, je lui avais proposé la mise en scène.
Nous commençâmes à imaginer la chose. L’ombre de Bergman avec son « Septième sceau » planait sur une mise en scène qui nécessiterait quelques éléments de décors, un masque, des éclairages particuliers, des musiciens…
Un dossier fut monté. Des demandes de subventions et autres « aides à la création » furent adressées à diverses instances qui (quand elles consentirent à répondre) ne les accordèrent pas.
Sans démordre de mon idée première, je décidai donc de permettre aux chansons d’exister en attendant de pouvoir monter un jour le spectacle dans sa totalité.
Et ce fut « Frères humains… 17 chansons autour de François Villon » que Bruno Daraquy créa au Théâtre Libre de Saint-Etienne.
La suite, vous la connaissez.
31 jours et toujours  l’opération Ulule http://fr.ulule.com/francois-villon/
à droite, le visuel de l’affiche « Frères humains… 
17 chansons autour de François Villon »
La rencontre avec  Yil édition… Le projet de livre-disque…
Le financement participatif http://fr.ulule.com/francois-villon/pour les frais de studio et hier soir, j’ai eu la joie de recevoir la préface de Jean-Luc Debattice.

Debattice, je le connais depuis longtemps. 25 ans…
Peut-être plus…
Je l’avais découvert dans le tour chant qui accompagnait la sortie de l’album « Barbaroque »...
C’était fascinant.
Imaginez une espèce de Klaus Kinski avec une voix remontant des enfers qui balançait des textes remarquables sur des musiques qu’il avait composées et qui intégrait le hard rock le plus échevelé à la musique symphonique.
Le tout servi par un comédien qui vous embarquait ailleurs !
Romantisme, inspiration gothique, grande absurdie belge, violence, émotion… Le personnage tordait le cou au quotidien.
Un titre me frappa plus particulièrement : « Artiste de Série Noire ». Jean-Luc l’introduisait par une allusion à Thomas De Quincey dont je m’empressai de découvrir les œuvres.
J’écrivis aussitôt un article enthousiaste dans « Poison » le fanzine que j’animais en parallèle des concerts de Lulu Borgia.
L’intéressé lu mon papier. Une amitié était née.
Debattice c’est le cousin des Ferré, Bashung, Guidoni qu’aurait piqué une guitare électrique chez Motor Head…
Et pas que…
Dans son spectacle « Toutes Griffes Dehors », il  ressuscite les poètes du « Chat noir ». Et là, c’est un 19ème siècle sordide, fantastique, drolatique et surréaliste qui vous griffe les esgourdes.
Il y a de quoi frémir en écoutant « Les mauvais champignons » de Maurice Rollinat et la découverte de textes complètement « barrés » d’Erik Satie « La journée d’un musicien » ou de « L’ Escalier » d’Henry Somm (véritable Devos de l’époque) ont constitués pour mon fils et moi des émerveillements qui brillent encore.
Et je ne parle pas du « Su’ la Butte », dépouillé, débraillé, épique, montmartrois et anar en diable qui vient clore l’album « Les poètes du Chat Noir » dans la collection « Poètes et chansons » chez EPM (Collection dirigée par l’excellent Bernard Ascal).
Et puis Debattice, je l’ai vu tenir le rôle principal dans « Le faiseur de Théâtre » de Thomas Bernhard et une fois de plus, l’animal m’a épaté.
Et, comme je le disais, précédemment, il vient de triompher avec « Artaud Passion » cet été.
Alors, si d’aventure,  Jean-Luc vient à passer plus ou moins loin de chez vous ; précipitez-vous !
Vous n’en reviendrez pas ! Yark ! Yark ! Yark !
C’est donc une vraie joie pour moi, -une joie et un honneur !- que d’avoir un tel préfacier.
Il est bien réconfortant d’avoir des amis, des copains comme tous ceux qui nous aident sur
Un grand MERCI à eux !

D’un point de vue « stratégique », la production du disque est très importante car elle va nous permettre de toucher certaines « grosses » antennes de radio et de présenter l’ouvrage dans les festivals et lieux de spectacle en plus des salons du livre « classiques ».
C’est une vraie et belle aventure que je voulais voir se concrétiser depuis longtemps. Elle n’a jamais été si près d’aboutir grâce aux talents conjugués des souscripteurs, de Yil, de Malto, du grand Bruno Daraquy et de ses musiciens : Laurent Bézert et Thomas Garrigou !
                       
 Vous pourrez suivre la progression de l’ouvrage mais aussi trouver des extraits du livre et des documents sur le Paris de Villon sur :

 Vous pouvez lire l’article que Michel Kemper consacra au spectacle « Frères humains, 17 chansons autour de François Villon, ici : http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2012/04/29/bruno-daraquy-pcc-francois-villon/





Jean-Luc Debattice au Forum Léo Ferré 
pendant les prises de voix où il interprétait le geôlier de Villon.
Cet extrait sonore de « François Villon, corps à cœur » servait de teaser et accompagnait le dossier constitué pour monter le spectacle.


Debattice et Daraquy pendant un essai d’enregistrement d’extraits                              de  « François Villon, corps à cœur » au Forum Léo Ferré.

L’un des plus récents spectacles de Jean-Luc Debbattice…



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