financement
participatif pour l’enregistrement
« François Villon, corps à cœur » sur ULULE http://fr.ulule.com/francois-villon/
Ca y est, on descend d’une dizaine : 39 jours.
Même si beaucoup d’amis ont, en l’espace de quelques heures,
contribués à la concrétisation de ce qui sera (peut-être) un livre-disque, nous
n’avons pas encore atteint la moitié de la somme dont nous avons besoin.
Donc, plus que jamais, rendez-vous sur http://fr.ulule.com/francois-villon/
car comme vous le savez sans doute, dans ce genre d’opération : soit on
réussit, soit on rembourse tout le monde. Ce serait dommage de
« presque » y arriver.
A défaut de participer financièrement, ça nous rendrait bien
service que vous informiez vos amis et vos contacts de ce financement
participatif.
Ceux qui iront faire un tour sur mon blog ou sur mes pages
facefook (liens à la fin de cet article) pourront bientôt voir à quoi
ressemblait à Paris, l’endroit du quartier universitaire ou grandit François
Villon.
En effet, quand la mère de François – sans doute trop pauvre pour
pouvoir nourrir son fils - le confia à l’âge de 6 ou 7 ans à son oncle ( ?
), le chapelain Guillaume de Villon, celui-ci l’installa dans sa « Maison
de la Porte Rouge », un petit hôtel situé non loin de l’église
Saint-Benoît le Bétourné où maître Guillaume s’était vu confier la chapellenie
de Saint-Jean L’Evangéliste. C’était un juriste, un maître en décrets, un
professeur de droit, propriétaire de plusieurs maisons qu’il louait.
C’est lui qui représentait les intérêts de la communauté de
Saint-Benoît.
Et c’est lui qui va permettre au morveux qu’il embauche d’abord
comme domestique d’accéder au savoir en l’inscrivant à la faculté des Arts.
C’est encore lui qui, par ses diverses relations, va sortir
François de « maints bouillons ».
Il mourra en 1468.
Je me suis demandé à quoi pouvait ressembler cette église et cette
fameuse « Maison de la Porte Rouge ».
Après de multiples recherches en bibliothèques et maintenant sur
le net, je suis parvenu a retrouver quelques éléments architecturaux au Musée
de Cluny (www.musee-moyenage.fr/visiter/informations-pratiques.html) où, chose à peine croyable, le
portail de l’église Saint-Benoit le Bétourné se trouve dans les jardins.
On
peut également y voir une dalle gravée qui se trouvait dans l’église.
A-t-elle
résonné sous les sandales de François ?… En tout cas, elle représente une
figure féminine au traitement assez fin qui n’est pas sans rappeler les dessins
des dalles de la cathédrale de Sienne qui annoncent la ligne claire et
sensuelle de Manara bien avant
l’avènement du grand Milo !
Mais
au fait, pourquoi « Le Bétourné » est-il accolé à Saint-Benoît ?
Voyons
très exactement ce qu’en dit le médiéviste Jean Favier qui écrit dans son
excellent « François Villon » paru chez Fayard en 1982 : « « Bestourné », mal tourné,
l’édifice l’est assurément : le chœur est
à l’ouest… » « … Aussi a-t-on finalement triché avec
l’orientation liturgique »… « On a placé l’autel du côté de l’entrée…
L’abside est maintenant le fond de l’église. Nombre de Parisiens s’y trompent,
et l’on dit parfois « le Bien
Tourné ». Mais le résultat c’est que l’on entre dans l’église par le
côté ! »
L’église
et La Maison sont situées en plein quartier universitaire.
(Voir
plans sur blog et facebook.)
Pour
avoir une impression de ce qu’était Paris à la fin du Moyen âge, je vous engage
fortement à regarder ces hallucinantes reconstitutions 3D de Gretz productions https://www.youtube.com/watch?v=G96kRpVlRzA et https://www.youtube.com/watch?v=Z9yOTnSFezg
Il y a quelque temps, j’ai ainsi pu me balader virtuellement dans
le Paris de 1789 grâce à l’expo «L’art dans le jeu video » présentée par
mes amis Diane et Jean-Jacques Launier au « Musée Artludique » à
Paris. http://artludique.com/index.html
Jean-Jacques ayant demandé aux concepteurs du jeu Assassin’s Creed
de montrer le quartier de Notre Dame en ajustant leurs paramètres pour offrir
une vision à « hauteur d’homme », c’est à un véritable voyage
dans le temps que nous étions conviés.
Ajoutez à ça que le film était projeté sur un écran
semi-circulaire et voilà comment j’ai pu baguenauder dans les rue et les
ruelles du Paris révolutionnaire, observer ce qui se passait dans les auberges,
croiser des sans-culottes et des tricoteuses, pénétrer dans Notre-Dame mise
sans dessus, dessous par les excités.
Je pense qu’il sera réalisable très prochainement de visiter des
quartiers entiers de différentes villes à différentes époques.
Et tous les angles de vue seront possibles tant la somme d’informations
historiques qui nous est parvenue par les chroniqueurs, illustrateurs et
photographes est hallucinante. Les nouvelles technologies permettent de les
conjuguer pour s’approcher de ce qui fut un jour la réalité.
Voilà qui aurait fait rêver mon vieil ami Gilles Chaillet qui
m’enseigna la perspective appliquée à la bande dessinée. On ne se voyait plus
beaucoup, mais j’avais la joie d’entendre son rire énorme au téléphone quand je
l’appelais pour un conseil ou un renseignement. Je suis certain qu’il aurait
piaffé d’impatience d’aller se perdre dans les quartiers de la Rome antique
dont il nous a laissé une reconstitution véritablement « historique »
dans son superbe « Dans la Rome des Césars » (Glénat).
Ces reconstitutions offrent de
fabuleuses informations pour les historiens, écrivains, romanciers,
cinéastes et auteurs de BD. On saura par exemple, si le soleil de ce jour-là
était susceptible d’éblouir tel assassin… On saura où aurait pu se planquer
Ravaillac avant d’assassiner Henri IV et l’on pourra reconstituer l’altercation
qu’eut Villon avec le prêtre Sermoise et qui commença un soir de Fête Dieu sur
un banc de pierre devant l’église Saint-Benoît-le-Bétourné avant de se terminer
par le meurtre du prêtre dans les jardins du cloître.
Cet épisode est bien sûr, relaté dans « François Villon,
corps à cœur » et évoqué dans les chansons interprétées par Bruno Daraquy
sur le CD pour lequel nous tentons de rassembler des fonds.
D’un point de vue « stratégique », la production du
disque est très importante car elle va nous permettre de toucher certaines «
grosses » antennes de radio et de présenter l’ouvrage dans les festivals
et lieux de spectacle en plus des salons du livre « classiques ».
C’est une vraie et belle aventure que je voulais voir se concrétiser
depuis longtemps. Elle n’a jamais été si près d’aboutir grâce aux talents
conjugués de Yil, de Malto, du grand Bruno Daraquy et de ses musiciens :
Laurent Bézert et Thomas Garrigou !
Il reste 39 jours.
N’hésitez pas à aller faire
un tour sur http://fr.ulule.com/francois-villon/
Vous pourrez y suivre la
progression de l’ouvrage mais aussi trouver des extraits du livre et des
documents sur le Paris de Villon sur :
Merci à toutes celles et
ceux qui nous aident déjà. Faites connaître notre projet à votre
entourage.
Vous pouvez lire l’article
que Michel Kemper consacra au spectacle « Frères humains, 17 chansons
autour de François Villon, ici : http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2012/04/29/bruno-daraquy-pcc-francois-villon/
39 jours encore pour réunir les fonds pour l’enregistrement
du disque… Alors…
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Et voici Saint-Benoît-le-Bétourné.
Les gravures ont
été pour la plupart réalisées au 19ème siècle.
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Un plan avec en rouge, l’emplacement
de « La Maison de
la Porte Rouge »
habitée par le chapelain Guillaume de Villon.
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J’ai retrouvé il y a longtemps
dans je ne sais plus quelle
bibliothèque parisienne,
cette représentation d’une gargouille qui ornait
Saint-Benoît.
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A gauche, une vue prise par mon amie, la talentueuse photographe Claire Xavier https://www.facebook.com/Claire-Xavier-Photographe-119144988123293/ (avec qui j’ai d’ailleurs quelques projets).On peut voir le porche de Saint-Benoît tel qu’il est maintenant dans les jardins de Cluny.A droite, une représentation du même porche au 19ème siècle déjà placé dans Cluny. |
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A gauche, l’intérieur de l’église Saint-Benoît.
A
droite, une photo prise dans une église
bourguignonne
qui m’a rappelé l’ambiance de la gravure…
On imagine bien le
chapelain déambuler
dans le décor suivi de son turbulent neveu.
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Cette dalle provenant de l'église
Saint-Benoît-le-Bétourné
se trouve dans le musée de Cluny.
Elle a vu Villon !
Et lui l’a sans doute regardée plus d’une fois !
Nous sommes en direct avec le
15ème siècle ! !
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Un extrait de « François Villon, corps à
cœur ».
François draguouille la « gente Isabeau »
juste avant
que Sermoise ne surgisse.
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