financement participatif sur
http://fr.ulule.com/francois-villon/
Je sais pas vous, mais moi
ça m’épate !
Oui, ça m’épate que la
bestiole humanoïde ait un jour eut l’idée de combiner entre eux des petits
signes qu’elle grava d’abord dans la pierre avant de les inscrire sur des
papyrus et des parchemins (car la bestiole humanoïde en avait sous les
bigoudis !)
Je sais pas vous, mais moi
ça m’épate aussi que quelqu’un ait eu l’idée de faire correspondre ces
assemblages de signes graphiques à des sons.
Le père de la linguistique
moderne, Ferdinand de Saussure, raconte tout ça très bien.
Bref, depuis que je suis sur
cette planète, l’écriture m’épate !
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34 JOURS ! 34 jours pour savoir si le disque existera…
ou pas.
Si vous voulez nous aider, rendez-vous sur
http://fr.ulule.com/francois-villon/ |
Je sais pas vous, mais moi
ça m’émerveille d’avoir une relation privilégiée avec Villon, Rabelais, La
Fontaine, Voltaire, Diderot, Maupassant, Zola, Céline ou Frédéric Dard rien
qu’en ouvrant un petit volume de papelard qu’on appelle « livre ».
Bien sûr, on aimerait tous
avoir pu taper sur l’épaule de ces littérateurs et discuter avec eux de… de
quoi au juste ?… Du toit qui fuit ?… de leur petite copine qui leur a
refilé la gratouille ?… de leurs obsessions ?… de leurs phobies ?…
de leur vieux chat ?…du prix du steak ?… ou pire, de leurs dernières
vacances ? !…
Est-ce que ça aurait été si
intéressant que ça ?…
Gotlib à qui Le Forestier
(je crois), avait proposé d’organiser un dîner chez Brassens raconte qu’il a eu
« peur » de rencontrer l’artiste qu’il vénérait et a finalement
décliné l’invitation.
Quoi dire… ?…
« J’aime beaucoup ce que vous faites » ?…
Ecouter passer les
anges ?… Demeurer comme un gland à essayer de dire un truc intelligent,
spirituel ?… Chacun gêné par la
gêne de l’autre.
Au milieu des années 80, je
me suis retrouvé « Chez Guy », un restau brésilien à Paris en
présence de Gainsbourg qui était attablé avec deux filles.
D’un œil torve, il nous a
regardés mes petites camarades et moi.
Je me suis marré
intérieurement en pensant qu’il devait se dire que, ce soir là, je le battais
d’une Lolita !
Plaisanterie mise à part,
tout fondu d’admiration que je pouvais
être pour lui, je n’aurais jamais eu l’idée d’aller lui faire signer un
autographe (griffonné à la débarrasse moi le plancher) ou de lui réclamer un de
ces ignobles selfies (même si ça ne se faisait pas à l’époque) dont raffolent
les connards.
Non mais, vous les avez vus
à Florence, à Paris ou ailleurs ?… Clic-clac ! Le David de Michel
Ange… ‘A y est ! … Clic-clac ! La Tour Eiffel ! ‘A y
est !…De Vinci… Le Château de Blois… Le
grand Canyon… Sarkozy… Marion Cotillard… Mon cul sur la commode !…
Clic-clac ! ‘A y
est !… ‘A y est !… ‘A y est !… ‘A y est !…
Emballez ! C’est
pesé ! Une seconde chrono !
Je suis ravi d’avoir des
dédicaces de copains comme Philippe Jallois, Gezman, Mr B, Labiano, Chapelle,
du Peloux. Je suis extrêmement heureux de posséder la toute première planche de
« La Légende Dorée » offerte par Olivier Le Discot, d’avoir des
lettres, des cartes de Gilles Chaillet car tous sont des gens que je connais
vraiment et qui sont pour beaucoup, des co-auteurs…
On a partagé des vrais
moments ensemble, des grosses déconnades, des espoirs bref, de la vie…
N’empêche… Je fais le malin,
mais j’aurais quand même bien voulu me retrouver à déjeuner avec ma sœur et …
Frédéric Dard !
Quand l’humanité est à la
hauteur du talent ça donne Frédéric Dard, ça donne Brassens et quelques autres…
(Heureusement !)…
Mais bon, il est toujours un
peu dérisoire d’aller comme ça, de but en blanc, s’immiscer dans le quotidien
d’un créateur en espérant des échanges brillants et inoubliables… La timidité,
la politesse, une certaine gène font que vous ne serez jamais aussi à l’aise
qu’avec votre vieux copain d’école avec qui vous avez fait des concours de pets.
C’est comme ça.
Je continue de penser que
l’approche la plus intéressante d’un auteur se fait à travers ses œuvres. Vous
avez le temps de vous en imprégner, d’y revenir, de les assimiler en fonction
de votre propre expérience de vie, de votre âge, de plein d’autres paramètres
qui font que l’on peut « s’ajuster » au fil des ans. Je ne revois
jamais « Les sept samouraïs » avec les mêmes yeux. Pourtant, à chaque
fois, je suis happé par les images et le sens de la narration du maître Kurosawa.
Certains chercheurs ont
consacré la majeure partie de leur vie à l’étude de Villon et de ses œuvres.
Ainsi peut-on écouter
Brassens pendant des années et y trouver en l’espace de vingt ans des choses
nouvelles, des sous-entendus, des homophonies malicieuses qui avaient échappé
aux premières écoutes.
C’est tout pareil et même
encore plus vertigineux pour Villon car le temps qui nous sépare de son époque,
nous amène à certaines interprétations qu’il n’avait même pas envisagées.
L’œuvre s’est mise à vivre d’elle-même. Elle en génère de nouvelles, réussies
ou ratées. Mais « l’esprit » de Villon continue d’évoluer et de
cavaler par delà les siècles.
Je sais pas vous, mais moi
je trouve ça fantastique qu’un gars qui a écrit une blagounette au 15ème
siècle, nous fasse marrer aujourd’hui uniquement parce que ces minuscules
dessins qu’on appelle « lettres » et qui se rassemblent en familles
typographiques, forment des mots, des phrases qui véhiculent des
significations, des sons, des « musiques » dans des rythmes contrôlés (enfin, parfois !).
Villon qui décrit l’ivrogne
Jehan Cotart « qui se fit une bigne à l’étal d’un boucher »
(« Ballade et oraison ») nous offre une séquence de dessin animé.
La bigne sonne comme
l’onomatopée « BING ! » et dans le son des mots « à l’étal
d’un boucher », on entend la déambulation aléatoire de l’ivrogne bientôt
interrompue par le mot « boucher », trivial de son et de sens.
Oui vraiment, il est épatant
de penser qu’un François Rabelais,
dissertant au 16ème siècle sur les qualités comparées de différents
torche-culs, activerait les zygomatiques de générations de lecteurs à venir.
Autrement dit, un cerveau
qui conçoit une idée marrante à une certaine époque, dans un certain milieu et
qui par l’écriture, « capture » cette idée et la met en forme dans un
style précis fera s’activer la musculation faciale de milliers de gens qui ne
sont pas encore nés.
Je sais pas vous mais moi ça
m’épate !
Comme m’épate la
musique ! Emotion, sensation universelle ! Rythmes… tonalités !
Pour la « Ballade et
oraison de Jehan Cotart » qu’ interprète Bruno Daraquy, Malto a composé
une musique trépidante. On se croirait dans un film de Chaplin.
Malto a renforcé la drôlerie
du poème de Villon par une mélodie joyeuse rebondissant sur un tempo d’enfer.
Et Laurent Bézert à la guitare, et Thomas Garrigou à la batterie, servent
admirablement l’affaire ! De plus, Bruno Daraquy vient de m’apprendre que
la clarinettiste Nathalie Boquillet, viendrait sûrement interpréter quelques
lignes narquoises sur le CD.
J’arrête là. Je ne vais tout
de même pas vous expliquer ce qu’est la musique car je sais que vous en avez
sous les bigoudis !
La musique, le mieux, c’est
de l’écouter.
Si vous voulez entendre
jaillir Villon dans la voix de Daraquy, alors une seule adresse : http://fr.ulule.com/francois-villon/
Encore
34 jours !
D’un point de vue « stratégique », la production du
disque est très importante car elle va nous permettre de toucher certaines «
grosses » antennes de radio et de présenter l’ouvrage dans les festivals
et lieux de spectacle en plus des salons du livre « classiques ».
C’est une vraie et belle aventure que je voulais voir se
concrétiser depuis longtemps. Elle n’a jamais été si près d’aboutir grâce
aux talents conjugués des souscripteurs, de Yil, de Malto, du grand Bruno
Daraquy et de ses musiciens : Laurent Bézert et Thomas Garrigou !
Vous pourrez suivre la
progression de l’ouvrage mais aussi trouver des extraits du livre et des
documents sur le Paris de Villon sur :
Vous pouvez lire l’article
que Michel Kemper consacra au spectacle « Frères humains, 17 chansons
autour de François Villon, ici : http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2012/04/29/bruno-daraquy-pcc-francois-villon/
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« Ballade et oraison » figurera sur le disque.
L’interprétation de Daraquy et la musique de Malto
en font
un des moments forts, et fort joyeux du répertoire !
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Daraquy menant la chorale des moines bibinictins ! Grand moment ! |
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Et en plus, il y aura Nathalie Boquillet à la
clarinette !
Alors :
http://fr.ulule.com/francois-villon/ |
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