jeudi 5 octobre 2023

 

RETOUR DES JOURNÉES GASTON COUTÉ – J’AI PAS RÊVÉ !

Je me suis demandé avant-hier matin en me réveillant chez l’adorable et énergique Catherine Patissier, présidente de l’asso « Dans les sillons de Gaston Couté, si je n’avais pas rêvé… 




Ben non… J’ai pas rêvé… J’ai bien rencontré Xavier Lelevé propriétaire du château de Meung-sur-Loire aussi sympathique qu’érudit. Non seulement il présente maintenant mon album dans l’espace librairie du château mais il s’est montré tout à fait intéressé par la future BD que je vais consacrer à Villon, me donnant même des infos sur les dernières découvertes archéologiques qui vont certainement nourrir un scénario déjà établi. 



Je n’ai pas rêvé non plus en déposant des albums à la Librairie « Le chat qui dort » de Beaugency. Beaugency !... La ville natale de Gaston Couté !... 

J’ai pas rêvé en accueillant une classe de 6ème du collège Gaston Couté et leur prof pour une présentation de mon expo. Parmi les mômes, y’en avait de très affutés capables de me parler des impressionnistes et de plein d’autres choses. Formidable rencontre ! Je devrais d’ailleurs d’ici quelque temps me rendre au collège Gaston Couté pour fêter le 10ème anniversaire de sa création en y animant des projections commentées. 



Et puis, j’ai pas rêvé non plus en constatant que les amateurs du « gâs qu’a mal tourné » sont venus nombreux à l’Espace Culturel La Monnaye que dirige la très efficace Charlène Gilbert qui m’a aidé, soutenu, épaulé avec ses collègues de la bibliothèque pour que tout fonctionne bien.    


                                  

J’ai pas rêvé. 

Je me suis bien retrouvé sur la scène du Théâtre de la Fabrique avec mon ami Bruno Daraquy plus talentueux que jamais, mes nouveaux et formidables copains du « P’tit crème » qui apportent leur swing et leurs sensibilité musicale au génie de Couté. 





Et puis Gilles Jouanneau des « Fous de Bassan » qui m’a dispensé quelques précieux conseils sur la manière de se tenir en scène… 

Et puis Magali Berruet qui a conçu ce spectacle avec l’idée formidable de mêler de vrais témoignages de la découverte de l’œuvre de Couté à des textes dits, des chansons et du visuel - puisque pendant que mes petits camarades chantaient, je dessinais en direct les personnages évoqués-. Bernard Meulien était là aussi par la voix tout comme Bernard Gainier, Pierre Brasseur et Claude Antonini. 



Aussi sur scène : Catherine Patissier, chantant, jouant avec la passion qui l’anime depuis toujours.  Nous étions éclairés et sonorisés par Léo, le genre de fille qui ne reste pas les deux pieds dans le même sabot. 



Après le spectacle, j’ai eu la joie de rencontrer Hélène Maurice, à mon sens, la plus grande interprète féminine de Couté avec qui j’ai un chouette projet. 



Et puis, l’aulnaysien Alain Barrier - président du Cara – (et cousin du fameux Ricet) était là avec son épouse, tous les deux absolument bienveillants et fraternels… 

Tandis que je dédicaçais, j’ai eu la joie de revoir François Robin qui m’avait hébergé à Roudon en 2018 avec Bruno Daraquy et Cyril Monteil dans la maison même qu’occupait Couté l’été avec ses copains Mac Orlan, Maurice Lucas… 



Et puis, le lendemain, j’ai pas rêvé en voyant affluer les lecteurs à la scène ouverte pour tenter d’obtenir mon album qui s’est envolé à une vitesse folle… Je m’attendais à une vague d’intérêt, je me suis pris un tsunami d’enthousiasme et d’amitiés sur la tronche. Heureusement que Gator qui me tient la barbe hors de l’eau depuis plus de trente ans était là pour m’aider et prendre les commandes près de la scène ouverte tandis que ce produisaient différents interprètes dont le duo « Une puce à l’oreille ».



 J’en profite pour dire aux souscripteurs que même si l’envoi du livre tarde un peu, je suis en train de m’en occuper mais comme je veux réaliser une dédicace digne de ce nom pour chacun… évidemment ça prend un peu de temps…  

L’après-midi du dimanche, je n’ai pas rêvé en entendant l’immense Gérard Pierron qui a tant fait par son talent de mélodiste et d’interprète pour servir et diffuser l’œuvre de Couté me dire qu’il était très heureux que je lui offre l’album et que c’était une excellente idée que d’avoir adapté les textes en BD. Gérard Pierron !... Un artiste que j’ai découvert à 17 ans et qui m’a permis d’embarquer dans l’œuvre de Couté !... 



J’ai pas rêvé non plus en voyant tous ces gens venir vers moi pour me dire que le spectacle les avait touché… C’est fou… Et je ne parle pas des projets et rebondissements futurs qui continuent de me parvenir…  Je n’ai pas rêvé ! Je crois que le Gaston aurait été content de voir et d’entendre tout ça. 




Merci à Evelyne Pallier et Fabienne Jeandidier pour les photos.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire