dimanche 25 juin 2023

 

GASTON COUTÉ – « LA TOINON » : UNE FRANÇOUÉSE QUI AURAIT RÉUSSI…

Avec l’adaptation de « La Toinon » j’ai voulu évoquer l’ascension sociale d’une modeste servante parvenue « à coller un « De » par devant son nom »…



Du temps du Gaston, certaines filles de la campagne montaient à Paris pour se caser comme employées de maison. Parfois, victimes d’un amour trompeur, elles se retrouvaient à faire les pierreuses pour un mac avant de finir dans les maisons d’abattage. Les plus délurées, les plus malignes, les plus débrouillardes, usaient de leurs charmes pour s’élever au rang de demi-mondaines comme on disait alors. Danseuses, comédiennes, artistes lyriques, elles passaient des bonbonnières garnies par leurs « protecteurs » aux castels de famille de vrais grands-ducs à particules pour peu qu’elles les épousent. Comme la « Nana » de Zola, elles s’y entendaient pour faire transpirer la moustache des banquiers ou faire frétiller les barbiches des messieurs « qu’avaient des positions ».                                                                                                                                                    C’était l’époque de la belle Otero. Danseuse et chanteuse, elle ne charmait pas, elle envoûtait. Tout comme une certaine Colette Willy et sa pantomime érotico-égyptienne… La belle Colette allait s’affirmer comme l’une des plus belles plumes de la langue française. Cependant, Gabrielle Chanel interprétait son tube : « Qui qu’a vu Coco ? » (complainte canine) dans des beuglants avant de plonger dans le beau linge… 




Quelques-unes encore, soucieuses de leur indépendance, laissaient leurs mansardes pour des hôtels particuliers qu’elles se faisaient construire, fortune faite, pour y recevoir le gratin libertin attiré par « la ville lumière ». J’ai imaginé que la Toinon de Couté après avoir enflammé le tout Paris, a su glisser de bras en bras, rebondir de bedaines en bedaines et embuer les monocles concupiscents et « concupuissants ». Histoire de rester dans le ton des romans populaires, j’ai développé une fin tragique pour cette reine de beauté…. Les années 1910 voient se développer l’automobile… Voici le temps de La Bande à Bonnot » et des premières exactions du plus célèbre de nos serial killers…. Ah ! La belle époque ! !

#gastoncoute #latoinon #jeanpierrejoblin # #emilezola #nana #cocochanel #labelleotero #lescocottes #Colette #labandeabonnot #henridesirelandru #chanson #labelleepoque

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire