GASTON COUTE DANS L’ CHAMP D’ NAVIOTS
Le vieux thème de la danse macabre cher à Villon hante l’œuvre de Couté. J’ai adapté son « Déraillement », qui est une danse macabre « à vapeur »… Avec « Le champ d’naviots », c’est sous un angle plus rustique qu’est envisagée la sombre perspective. D’ailleurs le Gaston laisse un peu tomber son ironie libertaire pour confier : « … Après tout, faut pas tant que j’ blague : ça m’arrivera itou tout ça : La vie c’est un arbre qu’on élague Et j’ s’rai la branche qu’ la mort coup’ra »…
Ces quelques vers forment un écho lointain à ceux du « Testament
de Villon » de Villon : « … J’entends que
ma mère mourra –
Et le sait bien la pauvre femme – Et
le fils pas ne démourra … »
Et la poésie de Villon et Couté préfigure celle du « Testament »
de Brassens : « Est-il encore debout le chêne ou
le sapin de mon cercueil ? »
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