dimanche 10 décembre 2017

MONSTERLAND L'I NTEGRALE ET MONSTERSONGS

Voici l’intégrale MONSTERLAND + une nouvelle inédite :
Le genre d’histoires qui ne donnent pas envie de s’aventurer hors de la couette…
C’est chez Yil édition.



15 titres et une surprise !  2 adaptations en chansons d’Edgar Poe (« Le corbeau » et « Le portrait ovale »), « Le revenant » de Baudelaire et « Deux étions et n’avions qu’un cœur » de Villon mis en musique par Malto.
Une reprise de Lulu Borgia « Les glace-murailles »… 2 titres inspirés de 2 nouvelles de Maupassant (« Les tombales » et « La chevelure ») et d’autres chansons tirées directement de Monsterland !
Malto qui a tout arrangé nous a concocté des ambiances gothiques, de véritables paysages sonores dans lesquels se glisse, sautille ou danse la voix de Lou Saintagne. Fantastique 
« La perruque » + tous les textes des chansons présentés par l’auteur.
Un CD est joint au livre, il regroupe des titres interprétés par Lou Saintagne. On peut écouter des extraits ici… http://www.monstersongs.fr/
Ces chansons sont entièrement consacrées à l’univers fantastique tel que je l’ai développé dans les nouvelles avec de multiples adaptations et références à Edgar Poe, Maupassant, Tim Burton…
« Nevermore… Nevermore… » est l’adaptation du célèbre poème d’Edgar Allan-Poe : « Le corbeau »… Malto y développe une ambiance symphonique qui plonge dans les ténèbres horrifiques et la voix du corbeau vous fera dresser les cheveux sur tête.
Quant à Lou Saintagne, elle n’est qu’époustouflante !
Chaque titre est précédé d’une présentation qui répond souvent aux « pourquoi ? », aux « comment ? », aux « quand ? » et autres « qui ? »…

Une belle illustration couleur d’ Olivier Le Discot pour raconter la dernière charge du colonel Moutard surnommé « Le Cannibale » !
Les musiques et les arrangements sont signés Malto et les illustrations ont été réalisées par Olivier Le Discot et moi.
On trouvera également « Les glace-murailles » dont la musique a été composée par Lulu Borgia, « Le revenant » d’un certain Baudelaire et « Deux étions et n’avions qu’un cœur » de Villon sur de superbes musiques de Malto .
Ces chansons sont remarquablement servies par Lou Saintagne.
L’intégrale se présente comme un beau et gros livre de 260 pages couleurs - dos toilé.
Comme pour les deux précédents tomes, le maître mot de cet ouvrage est le trompe-l’œil.
Le surnaturel, la magie, le fantastique régional y sont présentés à travers la fiction qui suit : Au 19ème siècle Philémon Le Discot et Balthazar Joblin inventèrent un procédé photographique permettant de capter les dames blanches, loups plus ou moins garous et autres spectres…
Nous publions les clichés et les témoignages « d’époque » ainsi que de nombreux documents iconographiques.

On peut aussi se procurer le livre-disque « Monstersongs » qui présente une nouvelle inédite : « La perruque », les textes des chansons présentés par l’auteur et le CD.
Le CD réserve entre autres surprises une voix d’outre-temps, une voix d’outre-tombe et jaillissant d’un pavillon de gramophone…
C’est celle du pharmacien spirite Anatole Pécud !


Si vous ajoutez à cela quelques très belles illustrations de « monseigneur » Le Discot, vous ne pourrez vous empêchez de penser que ce beau, que ce gros, que ce lourd bouquin tout frémissant de musique est vraiment le cadeau de Noël idéal !

 
Je tenais à ce que cette très belle illustration d’Olivier Le Discot bénéficie d’une meilleure mise en valeur que dans le tome 2. J’en ai profité pour pousser plus loin l’art du trompe-l’œil et c’est carrément l’ouvrage d’Alexandre Dumas qui s’est glissé dans nos pages.


Le colonel Moutard dit « Le Cannibale », c’est lui !
Si ! Si ! Puisqu’on vous le dit ! …
Nous avons trouvé  cette photo de l’officier du 11ème cuirassiers dans un tiroir oublié du Musée des Invalides.
Qui a dit « Menteurs ! » ?….


« Le Cannibale » affronte le Horla coiffé d’une perruque qui brandit un sabre d’abordage devant une représentation géante de « Tako to ama » le fameux shunga d’Okusaï également intitulé « Le rêve de la femme du pêcheur ». Dans ce tableau, un poulpe et une petite pieuvre font des tas de bisous et toutes sortes de ventouseries à une jolie japonaise…
Non. Je ne suis pas fou !… enfin… Je crois.
Cer

Certaines nouvelles ont été enrichies de nouvelles illustrations et agrémentées d’une nouvelle mise en page. C’est le cas des « Bijoux du Diable »…


Si vous pensez que ce dessin sort d’un vieux numéro de « L’Illustration », détrompez-vous !
C’est des pinceaux de Le Discot qu’il a jailli.


Si « Le Moulin-Rouge » à Paris, présentait Joseph Pujol dit « Le Pétomane », « L’Envers du Monde » à Fécamp, accueillit « La Pétowomane » qui interpétait de vieux airs français comme « V’là l’ bon vent… V’là l’joli vent ! »…
Une artiste admirable bien qu’on prétendait qu’elle pétait plus haut que son cul !


En voilà une d’artiste ! Et une vraie ! Je n’ai pu résister à l’envie de m’inspirer de Lou Saintagne  pour le personnage de Madame Lou, la directrice du cabaret « L’Envers du Monde » dans « La Perruque ».
La « vraie » Lou, vous allez la retrouver dans les chansons du CD… Sa voix vous conduira directement dans l’imaginaire, le fantastique, la fantaisie… Feulante, gouailleuse, rigolarde, mystérieuse, intrigante, susurrante, dérapante… bref, tout ce qu’il faut pour que la diablesse y soit !
Un grand Merci à elle pour ses belles interprétations !


Orageux, romantique et délétère ! Encore un visuel signé de mon camarade Le Discot !


Le plus ténébreux, le plus érotique, le plus morbide, le plus raffiné : Charlie Baudelaire ! !

« Comme les anges à l’œil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit ;

Et je te donnerai ma brune
Des baisers froids comme la lune.
Et des caresses de serpent
Autour d’une fosse rampant…»

(« Le revenant »)

Malto a composé une mélodie tout en retenue et d’un dandysme classieux.  Quant à Lou Saintagne,la sobriété de son interprétation n’en confère que plus de force insistante aux mots.


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