vendredi 15 avril 2016

LE NOUVEAU « MONSTERLAND »


Dans quelques jours sortira le nouveau «  Monsterland » chez Yil édition.



Le 7 mai, j’aurai la joie de le dédicacer à Dun-sur-Auron puisque l’une des histoires « Les bijoux du Diable » se déroule dans ma ville natale.

Dans cette nouvelle, j’ai imaginé une extension à certains faits relatés par Alexandre Dumas dans un roman méconnu : « La main droite du sire de Giac ».

En se basant sur des faits historiques, ce cher Alexandre y raconte comment le triste sire de Giac, un temps argentier de Charles VII, garda pour lui l’argent destiné aux chevaliers bretons du connétable Arthur de Richemond alors bien occupés à batailler contre l’anglois et comment, par manque de moyens, ils subirent de lourdes pertes.

Furieux, le connétable pourchassa Giac, le captura et n’eût aucun mal à convaincre le roi que son argentier particulièrement cupide et violent, avait vendu son âme et sa main droite au Diable.

C’est ainsi que le maudit se retrouva incarcéré à Dun-le-Roy.

Avant d’être exécuté il demanda au bourreau de lui trancher la main diabolique avant de la jeter dans les eaux vertes de l’Auron. Ainsi fut-il…

Tout ce qui précède est parfaitement historique !



Dans « Les bijoux du Diable », cette main revient !…



« La chevauchée de Giac » a inspiré à mon camarade Olivier Le Discot une très belle illustration.

Tout au long des pages, Olivier nous livre comme dans le premier tome, ses étonnantes « fausses vraies photos ». Je me suis également fendu de quelques illustrations comme « la Malle-Poste », ainsi que d’une série de vrais faux documents photographiques et autres culs-de-lampes…

Une fois de plus, le livre se présente tout en trompe-l’œil.

Une fois de plus, nous replongeons dans un
En arrière-plan, on reconnaît une tour du vieux châtelet de Dun-sur-Auron.


Sur la pleine lune se découpe la silhouette médiévale du beffroi de Dun-sur-Auron.


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Des photos, des gravures, des peintures, des coupures de journaux viennent étayer le propos. Un abbé et garçon de café apportent des témoignages saisissants.


C’est dans la « Malle-Poste » que nos ancêtres, Balthazar Joblin  et Philémon Le Discot,  embarquèrent pour la troublante aventure de « L’anamorphose »…


Au loin, bien évidemment, c’est Dun-sur-Auron ! Dun for ever !

Tagada ! Maître Le Discot (alias Oliverio El Toxid) signe là une bien belle illustration !



Encore un chouette visuel de Le Discot !

Deux pour le prix d’un !



univers proche de celui d’Edgar Poe, de Maupassant et même de Tim Burton.

Vous pouvez vous rendre sur le blog  http://monsterlands.blogspot.com pour y voir d’autres éléments relatifs aux histoires développées.

On peut notamment y entendre un enregistrement « d’époque » sur rouleau de cire du fameux pharmacien spirite, Anatole Pécud, déclamant le poème « Mortum Mare » ; http://monsterlands.blogspot.fr/search?updated-max=2014-09-04T10:12:00-07:00&max-results=7



J’engage les plus mélomanes des amateurs de fantastique à écouter mes adaptations en chansons de certains textes de « Monsterland » et de nouvelles de Poe et Maupassant sur http://monstersongs.fr/

Lou Saintagne  en est l’interprète et Malto le compositeur. Il y a même une revisite d’une chanson que j’avais écrite sur une musique de Lulu Borgia « Les glace-murailles ».

Yannick Bunel, l’excellent boss de Yil édition et moi préparons d’ailleurs « quelques chose » pour vos yeux et vos oreilles… Je vous en dirai plus en temps utile…



Pour en revenir à Dun, le 7 mai, je serai accompagné de mon acolyte Philippe Jallois qui dédicacera le dernier né de sa collection « Butte Rouge » : « Bertille Rapace » ainsi que l’album « Envoyez-les chier ! (petit traité de résistance ludique contre les emmerdeurs téléphoniques) » dans lequel il a illustré mes scenarios loufoquement débiles ou débilement loufoques !
Est-il encore besoin de présenter cet ouvrage indispensable ?

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